***Faut-il supprimer les départements ou au contraire les préserver ? Alors que Nicolas Sarkozy a lancé la réforme des échelons territoriaux, Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et candidat pour les régionales en Ile-de-France, répondra à vos questions.
Nicolas Sarkozy leur a demandé des solutions mais aussi de l’audace. A la fin du mois d’octobre, le chef de l’Etat a lancé un comité de 11 membres pour la "réforme des collectivités locales". Présidé par Edouard Balladur, il devra proposer une nouvelle organisation territoriale de la France plus simple et plus économe. Surtout, il devra se prononcer d’ici trois mois sur le sort des départements. Un sujet qui fait débat depuis la publication du rapport Attali en 2007 et jusqu’à la polémique sur la suppression du numéro des départements sur les plaques d’immatriculations il y a quelques jours. Faut-il supprimer les départements ? Doit-on envisager leur fusion ? Au contraire, faut-il conserver cet échelon ? Dans ce cas, comment coordonner communes, communautés d’agglomérations, pays, départements et régions ?
Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Président du groupe UMP au Conseil régional d’Ile-de-France, mais aussi candidat déclaré pour les régionales en Ile-de-France, Roger Karoutchi devrait être l’un des ministres les plus concernés par la question dans les semaines à venir. C’est lui qui se portera garant des réformes du gouvernement auprès de l’Assemblée et du Sénat. Quelle est sa position sur la réforme des collectivités locales ? Doit-on se préparer à une disparition de nos départements ? Enfin que préconise-t-il pour l’Ile de France, le Grand Paris, la région capitale ? Roger Karoutchi répondra à vos questions le 20 novembre à 11 h 30 en direct et en vidéo.
Un "ami" de Nicolas Sarkozy
Roger Karoutchi se décrit lui-même comme un "ami de trente ans" de Nicolas Sarkozy. Arrivé au RPR à 16 ans, il animera à ses côtés le comité de soutien des jeunes à Jacques Chirac en 1981. Après un détour dans les cabinets de Charles Pasqua et de Philippe Séguin, il retrouve Nicolas Sarkozy et obtient le poste de directeur de cabinet auprès du nouveau président du RPR. En 2002, il entre au bureau politique de la nouvelle "UMP" et occupe, depuis 2005, le poste de secrétaire national chargé des fédérations et de l’animation. De 1999 à 2007, il a également pris le relais de Charles Pasqua sur le siège de sénateur des Hauts-de-Seine.
Mais à l’UMP comme dans les Hauts-de-Seine où il a multiplié les fonctions locales, Roger Karoutchi n’a pas lâché d’une semelle l’actuel président de la République. Il a été l’un de ses principaux soutiens lors de la présidentielle de 2007. Une fidélité qui lui a valu d’être immédiatement nommé dans le gouvernement Fillon l’année dernière en tant que secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement.
Fin connaisseur de la machine parlementaire, Roger Karoutchi est aussi un élu régional. Conseiller d’Ile-de-France depuis 1992, il a été vice-président de la Région de 1994 à 1998. Aujourd’hui face à une majorité de gauche, il est président du groupe UMP au Conseil régional. En mars 2008, le secrétaire d’Etat a abandonné la course à la mairie de Nanterre pour se consacrer aux élections régionales de 2010 en Ile-de-France. Une autre ministre, Valérie Pécresse, souhaite l'affronter lors des primaires de l'UMP pour cette élection.
Benoit DESHAYES, L'Internaute
L'Internaute Magazine
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