samedi 31 janvier 2009

*Régionales : concurrencé par Pécresse, Karoutchi se raconte*


***Les adhérents UMP choisiront dans deux mois la tête de liste pour les régionales de 2010 en Ile-de-France. Elu régional depuis 1992 mais peu connu de l'opinion, Roger Karoutchi publie son autobiographie et entame un marathon médiatique.
Il sait souffrir d'un déficit de notoriété ; il a entrepris de le combler.

Concurrencé par Valérie Pécresse à deux mois du vote des adhérents UMP pour l'investiture régionale en Ile-de-France, Roger Karoutchi se livre ces jours-ci à un véritable marathon médiatique : hier sur TF1, ce matin sur Europe1, bientôt dans « Le Point »... Lui qui insistait, jusque-là, sur son expérience (il est élu régional depuis 1992), ses réseaux et sa connaissance des dossiers sait que cela ne suffira pas pour convaincre les 70.000 adhérents franciliens, certainement pas tous assidus aux réunions internes. Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement vient donc d'ajouter un nouveau registre à sa campagne : l'intimité.

Tout à la promotion de son autobiographie, « Mes quatre vérités », à paraître chez Flammarion, il a révélé vendredi son homosexualité. Que c'eut été parce qu'à cinquante-sept ans, c'était « personnellement le moment », qu'il s'agit de maîtriser cette révélation plutôt que de s'exposer à des rumeurs ou de créer l'événement, la démarche est encore audacieuse pour un politique. Même si elle est calculée : « Quand les gens adhèrent à quelqu'un, c'est qu'il adhèrent aussi à une pâte humaine », confie-t-il. Désireux de ne pas s'en tenir là, Roger Karoutchi raconte aussi son itinéraire d'enfant juif pied-noir rapatrié du Maroc après l'indépendance et devenu agrégé d'histoire. « Je ne suis ni un héritier ni quelqu'un né dans le milieu », assure-t-il, opposant implicitement son parcours à celui de Valérie Pécresse, énarque et diplômée d'HEC née à Neuilly.

Attaques
Dans la concurrence qui oppose ces deux membres du gouvernement, les attaques ne sont jamais loin. Elles ont connu un pic il y a deux semaines, lorsque Roger Karoutchi a saisi la Commission des sondages, contestant le sérieux d'une enquête Opinion Way où il était distancé de 29 points par sa rivale chez les sympathisants UMP. Ordre est venu de toutes parts de calmer le jeu. Un « débat » mais « pas de confrontation », a averti samedi encore François Fillon. Ce jour-là, les deux rivaux se sont ignorés. Valérie Pécresse avait choisi, au nom du « droit à l'indifférence » sur la vie privée, de banaliser le coming out de Roger Karoutchi, préférant tracer sa route au rythme d'une réunion par jour. La ministre de l'Enseignement supérieur, conseillère régionale depuis 2004, qui fait campagne sur le renouvellement, est visiblement irritée lorsque son concurrent explique mieux connaître qu'elle les dossiers régionaux et donc les failles du socialiste Jean-Paul Huchon. Mais c'est à propos du marathon médiatique de son rival qu'elle préfère asséner : « Il vaut mieux partir avec une dynamique qu'avec beaucoup de retard. »

E. F.

Les Echos

26/01/09

*Roger Karoutchi : "Je ne me suis jamais caché"*


***C’est la première fois, en France, qu’un membre du gouvernement en exercice avoue publiquement son homosexualité. A 57 ans, Roger Karoutchi, agrégé d’histoire, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, fait son coming out. L’ami de Nicolas Sarkozy depuis trente-trois ans se dévoile dans un livre, « Mes quatre vérités » (éd. Flammarion), qui paraît cette semaine. Pour la première fois aussi, il nous ouvre les portes de son domicile parisien.

Paris Match. Qu’aurait dit votre héros, le général de Gaulle, d’un gouvernement où l’un – vous – se déclare homosexuel, l’autre – ­Xavier Bertrand – se dévoile franc-maçon, et la troisième – ­Rachida Dati – s’affiche, à 43 ans, mère célibataire ?
Roger Karoutchi. Je suis un fin connaisseur de tous les écrits et discours du général de Gaulle. J’observe que ce qu’il appréciait chez ses collaborateurs, c’étaient le dévouement et le travail. L’essentiel à ses yeux était qu’on serve bien son pays. Je m’y attache chaque jour.

Vous racontez dans votre livre que Nicolas Sarkozy vous invitait en week-end avec votre compagnon lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, et que le même, devenu ­président de la République, vous convie tous les deux à des dîners officiels de chefs d’Etat étrangers. C’est donc lui qui vous a décomplexé ?
Je ne me suis jamais senti complexé ni placardisé, car je ne me suis jamais caché. Pour beaucoup de responsables politiques, d’élus, de militants, c’était un secret de polichinelle. Cela dit, je me lance dans une bataille électorale devant 12 millions de franciliens. Ils ont droit à ma sincérité. L’attitude ouverte de Nicolas Sarkozy a ­facilité le fait que j’évoque ma vie privée et que je n’en fasse plus mystère. Ce n’est ni une force ni une faiblesse.

Votre famille était-elle au courant ?
Non. Je leur ai parlé voici quelques jours. C’est une famille où la pudeur est de règle, où personne n’interroge l’autre sur sa vie privée. Mais soyons francs : quand j’ai mis ma sœur et mes cinq frères au courant, je n’ai pas eu le sentiment, chez eux, d’un étonnement fulgurant. Ma sœur m’a dit : “Ne t’affole pas, Roger. On s’en ­doutait, mais on s’en fichait. C’est ta vie, sois heureux.” C’est ­forcément plus compliqué pour mes parents.

Votre mère a 80 ans, votre père un peu plus. N’est-ce pas pour eux une douloureuse remise en ­question ?
Mes parents sont nés dans des familles juives pratiquantes. Avec eux, j’ai quitté le Maroc à l’âge de 5 ans, après l’indépendance. Pour ma mère, son fils est éternellement un gamin, mais c’est aussi le plus beau, le plus parfait. Elle a été blessée. Mais la seule chose qui compte pour mes parents, c’est que j’aille bien et que je sois heureux.

A quel âge avez-vous su ?
Je ne m’en souviens pas. Mais je me rappelle qu’à 16 ans, l’âge où d’autres courent les filles ou font la fête, je me suis engagé dans la vie publique en adhérant au mouvement gaulliste qu’était l’Union des jeunes pour le progrès. Depuis, même si ça fait un peu robot, le combat politique a été la seule grande passion de ma vie. Elle a occupé l’essentiel du temps que je n’ai pas consacré à ma vie privée.

“Les régionales, c’est mon combat”, dites-vous. Justement, votre ­coming out est interprété par ­certains comme une arme marketing pour accroître votre notoriété, aujourd’hui plutôt faible, face à votre concurrente dans les primaires, Valérie Pécresse. Que répondez-vous ?
Est-ce que moi j’insinue de telles arrière-pensées marketing quand les responsables politiques se font prendre en photo en long et en large avec leur conjoint ou leurs enfants ? La région, c’est vraiment ma passion. Je n’ai rien à cacher et pas d’état d’âme. Je souhaite ­simplement que tous ceux qui, jusqu’ici, étaient dans l’insinuation ou l’allusion perfide affirmant que je dissimulais arrêtent. Ça n’intéresse personne. Maintenant, ça suffit !

En mars, dans une primaire, vous allez affronter Valérie Pécresse, une quadra, mère de trois enfants, ministre de l’Enseignement supérieur et de la ­Recherche. Nicolas Sarkozy dit : “Que le meilleur gagne.” Pourquoi pensez-vous être le meilleur ?
Moi, je suis issu des rangs ­militants, je sais ce qu’est une vraie bataille électorale. Surtout, j’ai une parfaite maîtrise des dossiers, une bonne connaissance du terrain, avec un vrai projet pour la région Ile-de-France, ce qui me permet de tacler son actuel président, Jean-Paul Huchon, dans les débats. Lors des dernières régionales, en 2004, j’ai assisté au débat Jean-François Copé – qui menait la liste UMP – contre Jean-Paul ­Huchon. Copé était plus brillant mais Huchon était meilleur connaisseur. Il a gagné. Je suis ­aujourd’hui celui qui peut battre la gauche.

Avez-vous une arme fatale ?
Je dis à tous les crocodiles : “Venez, vous allez vous casser les crocs.” Sous mes airs de gentil ­garçon, j’ai le cuir dur, rien ne m’abat. Qu’ils y viennent, ils se fracasseront sur le mur de mes convictions.

Reportages Interview Elisabeth Chavelet/Paris Match
30 Janvier 2009

*Photo Thierry Esch

***A vous de juger, mais en ce qui me concerne, Roger Karoutchi a toujours mon soutien!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

dimanche 25 janvier 2009

***RK : UNE SEMAINE FORTE EN EMOTIONS ET EN EVENEMENTS...***

***Voilà une semaine forte en événements :

* 7 à 8 reçoit Roger Karoutchi

* Un déplacement en compagnie de la ministre de l'économie et des finances Christine Lagarde dans le 12 ème arrondissement de Paris

* Les voeux du groupe Majorité présidentielle par la voie de son président Roger Karoutchi

* Un nouveau groupe de soutien au candidat, les Jeunes Franciliens avec Karoutchi.

Christine Lagarde
'Il connait très bien sa région'


7 à 8


Des voeux plein de bonne humeur
Une soirée très agréable... de 19h00 à 23h30 pour une très bonne année 2009!


De nouveaux soutiens pour Roger Karoutchi
Un nouveau groupe de soutien les JFK: "Jeunes Franciliens avec Karoutchi...


*SONDAGE ICI (Blog) : *LES PRIMAIRES DE L'UMP : JE VOTE?*

Bien à vous,

Morgane BRAVO

samedi 24 janvier 2009

***Voeux du groupe Majorité présidentielle du Conseil Régional d’Ile-de-France : Roger KAROUTCHI***


***Roger KAROUTCHI
Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement
Président du groupe Majorité Présidentielle
du Conseil Régional d’Ile-de-France

Nous a convié à une réception à l’occasion de la nouvelle année.

Le vendredi 23 janvier 2009 à 19h00, au Conseil Régional d’Ile-de-France.

*BREF APERCU :







Morgane BRAVO



Gilles Rotrou-Berchon











Roger KAROUTCHI

Philippe GOUJON, Député-Maire du 15ème arrondissement de Paris & Morgane BRAVO

Patrick Balkany, Député des Hauts-de-Seine et maire de Levallois-Perret & Morgane BRAVO



Benjamin KURTZ & Morgane BRAVO



Eric JEUNEMAITRE, Conseiller Régional d'Ile-de-France (77) Administration générale

Gérard LECLERC, journaliste économique à France 2

Philippe GOUJON, Député-Maire du 15ème arrondissement de Paris & Thierry SOLAIRE, maire-adjoint de la ville de Boulogne-Billancourt et conseiller Général des Hauts de Seine



Benjamin KURTZ (gauche)





***UN SUCCES! Intervention de Roger KAROUTCHI très applaudie. Plus de 700 personnes. Ambiance amicale et très conviviale!

Bien à vous,

Morgane BRAVO


*Photos : Morgane BRAVO

*Karoutchi: en parler aujourd'hui, pour ne plus devoir en parler demain*

***On se frotte les yeux. En 2009, l'homosexualité d'un ministre, révélée au détour de trois pages d'un livre peut encore fait les gros titres. Depuis hier, chacun y va d'ailleurs de son teasing : à lire demain dans tel journal, à regarder après-demain sur telle chaîne… Ouah ! Mais, au-delà de la forme choisie, Roger Karoutchi avait-il le choix ? Demander à un homme politique de ne pas faire étalage de sa vie privée est une chose. Mais lui demander de rester dans son placard en est une autre : c'est même mission quasi impossible quand on se destine à être tête d'affiche.

Oui, bien sûr, l'exhibitionnisme du président de la République est fatiguant. Oui, ras-le-bol des spéculations sur l'identité du père de l'enfant de Rachida Dati, elle-même tantôt érigée en symbole de l'émancipation féminine, tantôt accusée de trahir sa classe pour être revenue aux affaires cinq jours après son accouchement.

Mais la démarche de Roger Karoutchi ne semble pas de cet acabit-là. Le candidat à l'investiture de l'UMP pour les régionales de 2010 en Ile-de-France a choisi de prendre lui-même le contrôle de son coming-out, de révéler, dans les limites que lui-même détermine, ce qu'il peut dévoiler au public, probablement afin de protéger au mieux sa vie privée.

C'était en tout cas le choix de Bertrand Delanoë en 1998 : en évacuant en amont la question de son homosexualité dans une interview sur M6 parfaitement sous contrôle, il a pu mener campagne auprès des Parisiens deux ans plus tard sans que sa vie privée, dont on ne sait finalement rien, ne soit un quelconque enjeu.

Pour Roger Karoutchi, il s'agit donc probablement d'une démarche analogue, motivée par un désir de se protéger, en tuant par exemple les rumeurs. Et non d'une action en service commandé pour Nicolas Sarkozy, dans le but de faire diversion en pleine crise, comme j'ai pu le lire ici ou là ! En banalisant une information de toute façon connue de beaucoup d'initiés, journalistes, cadres du parti et même militants, le ministre-candidat prend la maîtrise de la parole publique sur ce qui aurait pu devenir un bruit de fond assourdissant.

L'homosexualité d'un personnage public est certes une affaire de vie privée, qu'on ne devrait pas avoir à commenter. Mais qu'on ne devrait pas non plus avoir à dissimuler, quand il paraît si évident, au plus grand nombre, de s'afficher avec époux-ses et enfants. Au bureau, les mêmes qui reprocheront à leur collègue de trop se dévoiler en leur faisant part de son homosexualité seront finalement les premiers à raconter leur week-end en famille, le lundi matin autour de la machine à café. L'homosexualité serait forcément une affaire de vie privée quand, pour l'hétérosexualité, les choses seraient plus nuancées.

Pour la suite, oui, il faut souhaiter qu'après Bertrand Delanoë, Roger Karoutchi soit le dernier homme politique à révéler son homosexualité. Et que, pour les suivants, ce soit réellement un non-sujet. Mais nous ne sommes qu'en 2009…

*Alain Piriou

Blog de Liberation
24/01/2009

*Ile de France 2010/Karoutchi : «Je suis le plus apte à tacler Huchon»*

***Candidat à la primaire UMP pour les régionales en Ile-de-France, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement s'estime «le plus apte» à rassembler la droite et le centre.

LE FIGARO Que répondez-vous aux élus UMP qui dénoncent les tensions de ces primaires ?
Roger Karoutchi Assez logiquement, une compétition interne n'est pas un lit de roses. De mon côté, je ne fais pas de commentaire sur les primaires dans mes réunions, je n'attaque jamais les personnes. Cette règle doit s'appliquer pour tous… Mais la compétition est dans la nature même d'une primaire. Pour que les adhérents puissent faire leur choix, il faut que les différences soient exprimées.

Quelles sont vos différences avec Valérie Pécresse ?
J'insiste sur mon expérience, sur ma capacité à gérer la région, mon projet et ma connaissance parfaite du bilan. Pour tout cela, je considère être le plus apte à tacler Jean-Paul Huchon, à rassembler les forces de la droite et du centre pour battre la gauche.

La solution passe-t-elle par une alliance entre les candidats, comme le pensent Yves Jégo ou Jean-François Copé ?
L'idée de troïka n'a aucun sens. C'est l'UMP qui organise le vote interne. Et c'est à l'UMP de veiller au respect des règles pour laisser le choix aux adhérents de désigner le numéro un. Au soir de la primaire, le tandem se fera d'office entre nous et là, il ne faudra plus la moindre division pour pouvoir battre la gauche. 2009 sera l'année du couple Karoutchi-Pécresse.

Quelles sont vos priorités pour l'Ile-de-France ?
La première de toutes, c'est le transport. Je propose la gestion unifiée des RER et, à terme, une entreprise unique de transports publics. L'économie réalisée nous permettra de financer un passe Navigo à 50 euros pour toute l'Ile-de-France. Je préconise un plan à long terme de quinze ans pour les grands projets, avec un métro circulaire autour de Paris, une rocade ferrée à 25 km, la prolongation du métro… En même temps, il faut un plan d'urgence pour les transports. Les Franciliens en ont marre des bétaillères, des retards et des fermetures de la gare Saint-Lazare. Tout cela est inadmissible. Les 11,5 millions de Franciliens doivent pouvoir bénéficier des moyens normaux d'une grande métropole européenne. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Pour répondre à la crise, je souhaite par ailleurs un plan de relance régional pour activer et soutenir l'emploi. Aujourd'hui, il ne se passe rien ! L'action régionale est diluée alors qu'elle doit se concentrer sur ses compétences essentielles : plutôt des crédits pour une entreprise francilienne que pour un musée Salvador Allende au Chili.

On parle d'une alliance entre Jean-Paul Huchon et le MoDem…
À ma connaissance, le MoDem hésite. Je crois qu'à gauche, un certain nombre des soutiens de Jean-Paul Huchon, qu'il s'agisse des communistes ou d'une fraction des socialistes, ne sont pas d'accord. De mon côté, j'appelle les élus MoDem à venir discuter avec nous. Il faut battre la gauche, et les élus UDF se sont toujours opposés au budget de Jean-Paul Huchon. Compte tenu de mes liens anciens avec Bernard Lehideux, le président du groupe MoDem, je suis probablement le plus apte à négocier avec eux…

Quels élus relaieront votre campagne ?
J'ai désigné trois porte-parole : Éric Raoult, député maire du Raincy en Seine-Saint-Denis, Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines et adjoint de Gérard Larcher à Rambouillet, et Catherine Dumas, sénatrice de Paris.

Le Figaro
23/01/2009

jeudi 22 janvier 2009

*Argenteuil : Mothron et Péricat soutiennent Karoutchi pour les régionales de 2010*

***Georges Mothron, député UMP du Val d’Oise et Xavier Péricat, conseiller national de l’UMP, apportent leur soutien à la candidature de Roger Karoutchi pour les primaires qui se dérouleront en Ile-de-France. Selon eux le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement est « le mieux placé pour reprendre la Région aux Socialistes et à son Président Jean-Paul Huchon » lors des élections régionales qui se tiendront en 2010.

A moins de deux mois de la tenue des primaires pour désigner la tête de liste UMP à l’élection régionale de 2010 en Ile-de-France, le député UMP d’Argenteuil, Georges Mothron, et le conseiller municipal, Xavier Péricat, annoncent qu’ils soutiennent Roger Karoutchi face à la candidature de l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse. Selon eux, le président du groupe UMP à la région Ile-de-France est à même de leur procurer « le maximum de chances de l'emporter. » Et l’enjeu est de taille pour l’UMP qui ne possède que 2 régions sur 22.

"Un homme de dossier"

Dans un communiqué, Xavier Péricat précise que « Georges Mothron connait bien Roger Karoutchi pour avoir siégé avec lui en tant que Conseiller Régional de 1998 à 2002 » et qu’il apprécie la disponibilité de Roger Karoutchi, « fidèle soutien de nos victoires... mais également lors des défaites » précise-t-il.

« Roger Karoutchi est un "homme de dossier", incollable et intarissable sur les questions qui intéressent notre région, il doit être vainqueur de ces primaires et rapidement conduire notre mouvement vers la victoire » affirment les deux élus UMP qui invitent « l'ensemble des membres du Comité Départemental (c'est à dire les membres nouvellement élus de notre circonscription) à apporter leur parrainage afin que Roger Karoutchi puisse être démocratiquement désigné comme tête de liste aux élections régionales de mars 2010. »

VONEWS
22/01/2009

mercredi 21 janvier 2009

***Le "fort désir d'engagement électoral" de Rama Yade... pour les régionales...???***

*Rama Yade apporte son soutien à Roger Karoutchi...*

lundi 19 janvier 2009

***Aux régionales, Huchon espère affronter Pécresse...?***

***Le président socialiste de la Région Ile-de-France est parti en campagne.

«Les déclarations inutilement agressives de Valérie Pécresse sont probablement dictées par une ignorance abyssale des dossiers.» Jean-Paul Huchon attaque celle qui pourrait être une redoutable adversaire aux régionales : «Et l'ignorance est mauvaise conseillère.» Le président socialiste de la Région Ile-de-France est en forme. D'abord parce que même s'il a été condamné en justice pour prise illégale d'intérêts, il a échappé à l'inéligibilité. Ensuite parce que ce rocardien se félicite d'avoir misé sur Martine Aubry dans la bataille du PS. Les auspices lui sont donc favorables. Alors les attaques contre sa politique «sourde face à la crise», menées par la ministre de l'Enseignement supérieur, ne l'émeuvent pas.

Celui qui n'attend plus que l'aval des militants PS et de la direction - qui lui est désormais favorable - aimerait avoir Valérie Pécresse en face de lui en 2010. «Il est plus facile d'affronter quelqu'un qui n'y connaît rien», a-t-il lancé lors d'un déjeuner avec la presse, qui ressemblait fort à un lancement de campagne. Jean-Paul Huchon préfère laisser croire qu'il souhaite éviter Roger Karoutchi, président de la majorité présidentielle à la Région et lui aussi candidat à la primaire UMP. «Lui au moins, il est là, on le voit, il connaît ses dossiers.»

Amateur de la technique qui vise à opposer ses adversaires, Jean-Paul Huchon ne tarit pas de critiques contre le secrétaire d'État Christian Blanc, chargé du développement de la région capitale. La voie du silence empruntée par Blanc l'agace, ainsi que son refus de le rencontrer. Huchon ne manque pas de souligner qu'au sein du gouvernement certains lui auraient confié leur souhait que «ça s'arrange». «Quand vous devenez un problème, c'est ennuyeux», a-t-il ironisé. En revanche, il dit entretenir les meilleures relations avec le préfet de Région, Daniel Canepa, et avec le premier ministre François Fillon, ses «véritables interlocuteurs». Et il se félicite du travail entrepris sur les transports avec le ministre de tutelle de Christian Blanc, Jean-Louis Borloo.

Millefeuille territorial
Mais ses critiques les plus virulentes, il les réserve à Nicolas Sarkozy, ce «petit Napoléon qui commence à (lui) sortir par les yeux». Alors qu'il s'apprêtait à rejoindre les présidents de Région à Caen, Huchon a dénoncé avec véhémence la volonté présidentielle de réduire le mille-feuille territorial. «C'est une stupidité !», a-t-il tonné. «Commençons par réduire celui de l'État.» Et jeudi, au sujet du plan de relance, Huchon a ironisé sur le «tour de passe-passe» de Sarkozy : «Après avoir désigné les collectivités locales à la vindicte comme responsables de la flambée des dépenses publiques, il compte sur elles pour réaliser la moitié de son plan de relance.»

LE FIGARO
Sophie de Ravinel
05/12/2008

*IDF : Pécresse et Karoutchi invités à calmer le jeu...*

***Les tensions se sont accrues entre les ministres qui aspirent tous deux à conduire la liste UMP en Ile-de-France.

«La culture politique française est une culture d'affrontement. Nous n'avons pas encore pacifié les modes de choix à l'intérieur des familles politiques. » Yves Jégo le regrette, mais il observe qu'en France, «contrairement aux États-Unis», les primaires «cassent les jambes» plutôt qu'elles ne «donnent de l'élan à».

Venu à Vélizy (Yvelines) soutenir Valérie Pécresse qui brigue la tête de liste UMP pour les régionales en Ile-de-France, le ministre de l'Outre-Mer lance des appels du pied pressants à Roger Karoutchi. Selon lui, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement devrait rejoindre la ministre de l'Enseignement supérieur, «celle qui a le plus de chance de gagner», afin de constituer une «troïka». Objectif : éteindre le feu qui couve et menace d'embraser ces primaires en Ile-de-France, comme elles ont embrasé «la campagne pour la mairie de Paris » ou «celle des socialistes pour le poste de premier secrétaire du PS».

«Un coup de chaud»
Après avoir un temps espéré être désigné, en mars prochain, par les militants UMP franciliens, Jégo a lui-même rejoint la ministre et élue des Yvelines qui organisait samedi soir son dîner annuel de circonscription. Un dîner de plus de 500 personnes transformé, pour l'occasion, en lancement officiel de sa campagne pour les primaires.

Dimanche, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, a réitéré sa proposition de servir de «médiateur» pour que se constitue «un tandem» Pécresse-Karoutchi. Invité du Forum Radio J, l'ancien candidat aux régionales en Ile-de-France, en 2004, a évoqué «un contexte de tension de plus en plus lourd» qui le « préoccupe». Le maire de Meaux (Seine-et-Marne) souhaite transformer le vote des militants en une sorte de confirmation d'un accord entre les deux rivaux.

Les candidats ne l'entendent pas de cette oreille. Chez Karoutchi, on admet « un coup de chaud» dans la campagne lors de la publication d'un sondage favorable à Valérie Pécresse. Mais on estime que « la campagne a repris son cours », que «chacun avance en faisant ses propositions » sans «jamais mettre en cause» son adversaire du même camp. «Il y aura un climat de sérénité si les règles sont respectées scrupuleusement et si l'on ne se trompe pas d'adversaire », dit-on chez Pécresse.

Reste que Karoutchi est agacé de la manière avec laquelle Pécresse a jugé acquise à sa cause la ministre de la Justice qui soutient l'un et l'autre à égale mesure. Rachida Dati préserve ainsi ses propres chances d'être tête de liste à Paris. Reste encore que les partisans de Pécresse accusent ceux de Karoutchi d'effectuer des «pressions» sur les élus locaux pour «empêcher» les meetings. Reste aussi que les candidats cherchent à éviter les soirées débats entre eux. Ils ne veulent pas commencer dans les Yvelines ou les Hauts-de-Seine, leur fief respectif, la tournée officielle de débats dans les huit départements. Et déjà, ils disent cette tournée «compromise», du fait des vacances scolaires et de leur «calendrier chargé». Pour le moment, après l'échec du Forum des républicains sociaux (FRS) des Hauts-de-Seine en décembre, certains radicaux valoisiens tentent d'organiser le premier débat à Paris. S'ils trouvent une date…

Fillon agacé
Cette tension larvée agace aussi le premier ministre. «La démocratie ne fait jamais de mal, mais il faut qu'ils gardent leur calme, qu'ils ne s'excitent pas», a dit François Fillon, jeudi, en marge de ses vœux à la presse. Un message qu'il leur répète «régulièrement».

En attendant, samedi soir, Valérie Pécresse a sorti de sa manche un soutien de poids auprès des militants : Alain Juppé. L'an cien premier ministre, maire de Bordeaux, qui a dit son «estime» et son «amitié» à son ancienne collaboratrice à l'UMP, a vanté le travail d'une des ministres «les plus actives» du gouvernement.

S'adressant en retour aux militants, celle-ci les a enjoints à «garder entière» leur «liberté de vote».

Sophie de Ravinel
Le Figaro
19/01/2009

samedi 17 janvier 2009

*Régionales: Roger Karoutchi veut sortir de l'ombre...*

***Les élections régionales n'auront lieu qu'en 2010 mais en Île-de-France, la bataille fait déjà rage entre Roger Karoutchi et Valérie Pécresse pour décrocher la tête de liste UMP. Donné perdant par un récent sondage, le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement veut croire que son heure est venue.

"J'irai jusqu'au bout." Cette fois, Roger Karoutchi ne veut rien entendre. Pas question pour le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement de passer encore son tour. Reconquérir la région Île-de-France, présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon, Roger Karoutchi en rêve depuis trop longtemps. En 2004, il avait dû laisser la tête de liste régionale à Jean-François Copé. Pour les élections de 2010, l'horizon semblait dégagé... jusqu'à ce que sa collègue du gouvernement, Valérie Pécresse entre dans la danse. Jeune et entreprenante, la ministre de l'enseignement supérieur s'est elle aussi déclarée candidate à l'investiture et la primaire sera arbitrée les 21 et 22 mars par les militants UMP franciliens.

Pour l'heure, Roger Karoutchi n'est pas à la noce. La semaine passée, un sondage donnait Pécresse, élue des Yvelines, comme la candidate UMP préfére de 46% des Franciliens, contre 26% seulement pour son rival. Chez les seuls sympathisants du parti présidentiel, Valérie Pécresse creusait encore l'écart : 57% contre 28%. Furieux, Roger Karoutchi a aussitôt dénoncé un sondage bidonné, dont les résultats auraient circulé avant qu'il ne soit réalisé. Il a également réfuté tout projet d'accord avec son adversaire avant le vote des militants.

Un fidèle des Hauts-de-Seine
Déterminé, le secrétaire d'Etat veut pallier son manque de notoriété. A 57 ans, il demeure pour beaucoup un second couteau inconnu du grand public, malgré un engagement politique de quarante ans. C'est en effet à 16 ans que ce natif de Casablanca adhère à l'UDR lorsqu'il voit en 1968 des manifestants brûler des drapeaux français et des portraits du général De Gaulle. "Ma vraie famille", résume-t-il lorsqu'on évoque devant lui le parti gaulliste.
En 1975, alors agrégé d'histoire, il croise la route d'un certain Nicolas Sarkozy aux jeunesses du RPR. Dès lors, les deux élus des Hauts-de-Seine ne se perdront plus de vue. Au soir du 6 mai 2007, il fait ainsi partie des cinq personnalités politiques invitées au Fouquet's pour partager la victoire du président nouvellement élu. Egalement intime de Cécilia ex-Sarkozy, il partageait même le bureau de l'ex-épouse du président, au QG de Campagne de la rue d'Enghien.
Roger Karoutchi est aussi un fin connaisseur du microcosme politique et de la vie parlementaire. Délégué national des Jeunes RPR de 1981 à 1985, ce gaulliste social a ensuite beaucoup travaillé avec Philippe Seguin et François Fillon. D'abord conseiller du premier au ministère des Affaires sociales, il deviendra au milieu des années 1990 son directeur de cabinet à la présidence de l'Assemblée, puis à celle du RPR.
Fidèle aux Hauts-de-Seine, où il a fait toute sa carrière politique, il a succédé en 1999 à Charles Pasqua comme sénateur et dirige depuis 1998 le groupe RPR-UMP au conseil régional. Attentif aux élus qu'il connaît tous personnellement, bon connaisseur des dossiers, il fait d'Huchon son principal adversaire. Au point que certains voient dans leur relation, mélange d'attaques et de connivence, une sorte d'alliance objective entre deux apparatchiks.

"Ministre de l'ombre"
Après des années dans l'ombre, 2007 est marqué d'une pierre blanche. Avec l'élection de Nicolas Sarkozy, le fidèle Karoutchi devient secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement. Un poste de confiance car la tâche est ardue, entre un "omniprésident" et une majorité expérimentée qui s'estime malmenée. S'il ne déjoue pas tous les couacs, son habileté et son entregent lui permettent toutefois d'arracher l'adoption de la réforme constitutionnelle, pourtant mal engagée.
Le réalisme politique et la lucidité le protègent également des chausse-trappes. En 2007, il retire ainsi sa candidature aux municipales de Nanterre pour mieux se préparer aux régionales de 2010. Bourreau de travail, connu pour ses colères comme pour sa faconde, Roger Karoutchi se multiplie pour contrer l'offensive de Valérie Pécresse. Il sillonne l'Île-de-France, enchaîne les meetings, réactive tous ses réseaux. Tous les week-ends, il organise des brunchs qui rassemblent personnalités, politiques de tout bord et journalistes.

"C'est un homme de consensus", avait dit de lui Patrick Balkany. Cette fois, l'éternel lieutenant ne cédera pas sans combattre la place de n°1. Pas question de se laisser terrasser, comme David Martinon, par un simple sondage. Roger Karoutchi sait qu'il a en face de lui une ministre, femme, jeune - elle a 41 ans - et reconnue. "Pas la peine de payer un sondage pour apprendre qu'elle est plus connue que moi, expliquait-il déjà en octobre 2008. Je suis un ministre de l'ombre, voire de la nuit, abonné aux séances nocturnes de l'Assemblée. Mais les primaires ne se jouent pas sur la notoriété." Fort du soutien de la puissante fédération des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi se veut serein : "Le Président m'a dit : 'Va, trace ta route !'" Ses adversaires sont avertis.

Par Thierry Dupont, Elsa Bastien,
L'Express
16/01/2009

***Rachida DATI soutient Roger KAROUTCHI : voici ce qu'elle a déclaré en Décembre...A VOUS DE JUGER...!***

***Réunion publique avec Rachida DATI et les militants et sympathisants UMP du 7ème arrondissement de Paris - 1er décembre 2008***

« Avant de soutenir Nicolas Sarkozy,
il faut soutenir Roger Karoutchi ! »



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*****Régionales en Île-de-France : Dati soutient Karoutchi... et Pécresse
Par Charlotte Chaffanjon

"Pour qui roule Rachida Dati ? Alors que Valérie Pécresse et Roger Karoutchi s'affrontent pour être le candidat de l'UMP aux prochaines élections régionales en Île-de-France, la ministre de la Justice semble bien avoir du mal à choisir son candidat. Elle a apporté jeudi soir son soutien à la ministre de l'Enseignement supérieur lors d'une réunion publique dans son arrondissement. "Je voulais te dire, Valérie, qu'on te soutient totalement, et puis j'espère qu'on sera tous avec toi jusqu'au bout (...) On a les primaires bientôt (le 21 et 22 mars, ndlr), et après on s'engagera tous dans la bataille jusqu'aux régionales", a assuré Rachida Dati, dont les propos ont été rapportés par Europe 1 . Et la maire du 7e arrondissement de Paris de lancer : "Je suis sûre qu'on gagnera."

Jusqu'ici, tout va bien. Sauf que Rachida Dati a fait la même promesse à... Roger Karoutchi le 1er décembre dernier. Le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement avait, lui aussi, reçu l'appui de la locataire de la place Vendôme. "Roger, tu connais la région, tu connais les projets", avait affirmé la garde des Sceaux... lors d'une réunion publique organisée dans le 7e arrondissement. Déjà. "Il est totalement engagé et investi depuis de nombreuses années et on le sait. Le projet est clair et je pense qu'on va gagner", avait-elle insisté. Ni une, ni deux, Roger Karoutchi s'est empressé vendredi de faire circuler la vidéo dans laquelle Rachida Dati lui fait cette déclaration. Une attitude qui étonne dans l'entourage de Valérie Pécresse. "Il faut savoir garder son sang-froid dans cette campagne", indique-t-on au point.fr.
La compétition entre les deux ministres s'était déjà tendue lundi après qu'une enquête Opinionway, publiée par Le Figaro place Valérie Pécresse comme la candidate "préférée" de 57 % des "sympathisants" UMP, contre 28 % pour Roger Karoutchi. Ce dernier avait dénoncé sur son site de campagne une tentative "d'intox" visant à "déstabiliser [sa] candidature".

Point.fr

jeudi 15 janvier 2009

*Soutien de Jean-Paul CHAUDRON, Conseiller régional d'Ile-de-France à Roger KAROUTCHI*

Réunion publique à Saint-Chéron, le 13 janvier 2009 - Soutien de Jean-Paul CHAUDRON, Conseiller régional d'Ile-de-France à Roger KAROUTCHI

mercredi 14 janvier 2009

***Message de Roger Karoutchi‏***


Cher(e) Ami(e),

Depuis quelques jours nous assistons à une remise en cause du système des primaires pour désigner le chef de file de l'UMP pour les élections régionales en Ile-de-France.

Je n’accepte évidemment ni les manipulations, ni les arrangements qui, en réalité, volent la vraie liberté des adhérents, celle de pouvoir voter pour le candidat de leur choix.

Les primaires ont été confirmées. En mars 2009, je serai donc candidat devant vous, avec un projet de rupture pour notre région, travaillé, élaboré et débattu avec beaucoup d’entre vous au cours des centaines de réunions tenues depuis plusieurs années.

C’est dans le respect et la dignité que j’entends conduire ma campagne des primaires.

Au soir de la primaire, sonnera l’heure du rassemblement pour gagner contre la gauche. Je te proposerai alors de préparer des listes ouvertes, rajeunies, diverses pour assurer la victoire de notre camp.

Dans quelques jours, je publierai un livre pour te faire partager ma passion pour l’Ile-de-France au travers de mon parcours et de mon engagement.

Mieux se connaître pour gagner ensemble.

Etre le candidat des adhérents est ma vraie fierté, je te conduirai à la victoire.

Roger Karoutchi

***Télécharger la profession de foi de Roger KAROUTCHI :
http://www.alternance-iledefrance.com/IMG/pdf/Tract2412.pdf

lundi 12 janvier 2009

***Karoutchi : « Sarkozy maintiendra la primaire »***

***La bataille des régionales de 2010 est bel et bien lancée au sein de l’UMP. Qui conduira la liste en Ile-de-France ? Roger Karoutchi réagit vivement au sondage qui donnait, vendredi, Valérie Précresse largement favorite auprès des militants.

Accusations de manipulations et de coups bas. Entre Roger Karoutchi et Valérie Pécresse c’est peu dire que l’heure est aux soupçons ! Le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement a saisi la Commission nationale des sondages pour savoir qui se cache derrière l’étude Opinionway* donnant, vendredi dans « le Figaro », Pécresse candidate préférée des « sympathisants UMP d’Ile-de-France » à 57 % pour affronter le socialiste Jean-Paul Huchon aux régionales de 2010. La ministre de l’Enseignement supérieur riposte, conseille à son collègue « de ne pas se tromper d’adversaire ». Elle ajoute, cinglante : « Si un sondage ne fait pas une élection, aucune élection ne se fait sans sondages ! » La primaire des 21 et 22 mars pour désigner le champion de l’UMP s’annonce compliquée.

Pourquoi contestez-vous la validité de ce sondage ?
Roger Karoutchi. Trois semaines avant sa publication, un député PS m’en donnait le résultat. Et il circulait au groupe UMP de l’Assemblée avant même qu’il ne soit réalisé ! Cela n’est destiné qu’à travestir, perturber et influencer le vote des 70 000 adhérents UMP d’Ile-de-France.
C’est malsain.

Qui a intérêt à cette manipulation ?
La Commission des sondages le dira. En tout état de cause, on s’en sert de prétexte pour demander l’annulation de la primaire et proposer à la place un petit arrangement entre amis, sans vote des adhérents.

Une « troïka » composée d’Yves Jégo, de Valérie Pécresse et de vous-même pour conduire la campagne, ce n’est pas une bonne idée ?
C’est une absurdité. Les adhérents UMP ne doivent pas être dessaisis d’un droit démocratique que leur a reconnu Nicolas Sarkozy, qui a toujours souhaité qu’ils puissent choisir leur champion aux régionales. Qu’ensuite, au soir de la primaire, on dise qu’il faut un ticket Karoutchi-Pécresse pour gagner ensemble la vraie élection un an plus tard, c’est une évidence. Si Yves Jégo voulait être candidat lui-même, il ne fallait surtout pas qu’il s’en prive ! Mais il s’est retiré. Je m’opposerai par tous les moyens aux mauvais coups pour travestir ou empêcher le choix des adhérents.

En avez-vous parlé avec Nicolas Sarkozy ?
Il l’a réaffirmé ce week-end : il maintiendra cette primaire et il est le seul médiateur de cette affaire. C’est lui l’arbitre.

Ancienne tête de liste en 2004, Jean-François Copé s’est aussi proposé de l’être ?
En 1998 aussi, Edouard Balladur avait mené la campagne régionale et nous avions fait un très bon score ! J’ai beaucoup d’estime pour le président du groupe UMP à l’Assemblée mais, au niveau régional, le garant de la primaire c’est le secrétaire général de l’UMP. Xavier Bertrand a affirmé très clairement, lui aussi, qu’il y aura vote des militants et que toute tentative de le faire déraper ne sera pas admise.

Vous n’envisagez donc nullement de vous retirer ?
Je gagnerai de manière sincère. Que ceux qui ne sont pas dans cette logique cessent de faire joujou ! Je trace ma route contre la gauche et je ne veux aucune division à droite.
* Sondage réalisé par Internet les 7 et 8 janvier auprès de 1 006 personnes, selon la méthode des quotas.

Le Parisien
Propos recueillis par Martine Chevalet
12.01.2009

*ROGER KAROUTCHI : LA TRIBUNE BFM - PARTIE 2*

dimanche 11 janvier 2009

***"Quand on me cherche, on me trouve! : Roger Karoutchi dénonce une ''tentative de déstabilisation vouée à l'échec''"***


***Roger Karoutchi ne digère pas le sondage OpinionWay, paru vendredi dans Le Figaro, selon lequel sa rivale Valérie Pécresse serait la meilleure candidate aux régionales de 2010 pour 57% des sympathisants UMP. Le patron de la droite francilienne, lui, n'est crédité que de 28%. Yves Jégo lui suggère de se retirer de la course. Certains imaginent déjà un "lâchage" et évoquent un syndrome Martinon.

Depuis un mois, toutes les études internes à l'UMP, toutes les notes des fédérations, toutes les remontées des responsables de circonscriptions, disent la même chose: "Roger Karoutchi va gagner ces primaires avec deux tiers des suffrages". Certains pensaient pouvoir inverser la tendance, mais se sont rendus compte que je reste le plus connu et le plus apprécié des adhérents, le plus légitime, celui qui connaît le mieux le terrain et les dossiers franciliens... Résultat, j'ai droit à ce sondage que je qualifierai de suspect. Il est censé avoir été réalisé - par l'institut OpinionWay - les 7 et 8 janvier. Or, Julien Dray [député PS de l'Essonne et vice-président du conseil régional] m'a parlé de ce sondage... le 17 décembre; et il connaissait les résultats exacts! Un vrai prophète! De même, le 6 janvier au matin, sur les bancs de l'Assemblée, plusieurs députés UMP disposaient eux aussi de résultats très précis... avant que le "sondage" ait été réalisé. Des visionnaires! Tout cela est cousu de fil blanc. D'où mon cri de colère.

Qu'entendez-vous par "cousu de fil blanc"?
C'est une tentative de déstabilisation... vouée à l'échec. Je n'accepte pas les intox et les manoeuvres. Ils ont tort de me chercher, parce que quand on me cherche, on me trouve! Je vais arrêter d'être gentil. Je répondrai au cas par cas et demanderai des comptes. Pour commencer, j'ai saisi la Commission nationale des sondages. J'ai envoyé vendredi une lettre au Conseil d'Etat, pour faire la lumière sur cette soi-disant enquête d'opinion. Je l'ai dit à Xavier Bertrand, Brice Hortefeux, Claude Guéant, Nathalie Kosciusko-Morizet... et même François Fillon, que j'ai eus au téléphone.

Quand même, n'êtes-vous pas déstabilisé par ce sondage qui donne près de 30% d'avance à Valérie Pécresse chez les sympathisants UMP?
Ça n'existe pas, les "sympathisants". Il s'agit en fait de l'électorat UMP, soit un peu plus de 1,5 million de personnes en Ile-de-France, qui ne sont pas concernés par cette élection interne. Seuls les 60.000 adhérents à jour de cotisation pourront y participer. En 2000, quand Bertrand Delanoë a été choisi par les militants socialistes de Paris, il était nettement moins connu que Jack Lang par les électeurs du PS. On ne gagne pas cette région sur la notoriété. Sinon, Jean-Paul Huchon ne serait plus président depuis longtemps.

"Pas de petits arrangements"

Yves Jégo vous suggère de vous retirer de la course pour former une "troïka" avec Valérie Pécresse "en tête de liste", vous "en numéro deux" et lui "en numéro trois"...
C'est totalement absurde! On assiste à une tentative de hold-up. Yves Jégo propose très tranquillement d'annuler le vote des adhérents UMP voulu par Nicolas Sarkozy. C'est une négation absolue de la démocratie interne et de la décision du Président de la République. Ma réponse est claire: c'est non! Il y aura un vote et pas de petits arrangements. Je demeure très confiant dans le choix des adhérents. D'ailleurs, si je suis battu dans une primaire sincère et honnête, je serai le premier, le soir même, à appeler au rassemblement derrière le vainqueur.

Croyez-vous en la sincérité du scrutin?
Je vais demander qu'on renonce au vote Internet pour cette primaire et qu'on n'organise qu'un vote papier traditionnel, dans les permanences, avec des urnes, des assesseurs, un contrôle et un dépouillement ouvert au public. Au moment où certains voudraient supprimer la primaire, je considère que l'acte militant, c'est d'aller voter. Je souhaite que la démocratie militante s'exprime en plein jour. Le vote papier est plus visible, citoyen et sincère. Et incontestable.

Propos recueillis par Bertrand GRÉCO
leJDD.fr
11/01/2009


***En effet, Roger Karoutchi a raison...! Ceci dit, le sondage (entre autres) ...me rappelle les primaires de l'UMP pour les municipales 2008, à propos du sondage "polémique"... en faveur de Françoise de PANAFIEU...Exactement la même situation...
l'Intox...ET, on connaît les RESULTATS DES MUNICIPALES...!

Voir : Les 2 sondages,
*ce Blog
*PARIS : au XXIe Siècle!...L'Actualité
http://parisinternational.blogspot.com

Bien à vous,

MB

*Photo : Reuters

samedi 10 janvier 2009

*APPEL AU MAINTIEN DES PRIMAIRES EN ILE DE FRANCE*


***Face aux tentatives de manipulations pour priver les adhérents de l'UMP du choix de leur chef de file pour les élections régionales de mars 2010, Roger Karoutchi lance un appel pour le maintien du processus des primaires comme l'a souhaité le président de la République Nicolas Sarkozy.

Ce sont les adhérents de l'UMP et eux seuls qui doivent choisir leur candidat .

Roger Karoutchi demande à Lynda Asmani, Valérie Pécresse, Antoine Bordier, Rachid Kaci qui à ce jour ont déclaré leur candidature, de s'engager en faveur du maintien des primaires, gage de la modernité et du bon fonctionnement de la démocratie interne à l'UMP.

Roger Karoutchi

***Télécharger la profession de foi de Roger KAROUTCHI :
http://www.alternance-iledefrance.com/IMG/pdf/Tract2412.pdf

*LA TRIBUNE DE ROGER KAROUTCHI : BFM avec DAILYMOTION*



07 janvier 2009

*Primaires UMP aux régionales: Karoutchi conteste une étude du «Figaro»*

***Roger Karoutchi, président du groupe majorité présidentielle au conseil régional d'Ile-de-France, à l'Assemblée nationale,

Il a saisi la commission des sondages...

Premiers litiges pour les primaires UMP. Roger Karoutchi, candidat à l'investiture pour les régionales en Ile-de-France, a annoncé vendredi saisir la commission des sondages à propos d'une étude de l'institut Opinionway publiée par «Le Figaro» et le donnant largement distancé par sa rivale Valérie Pécresse.

A la question «qui préférez-vous comme candidat de l'UMP aux élections régionales de 2010 en Ile-de-France?», l'enquête donne 57% pour Valérie Pécresse et 28% à Roger Karoutchi parmi les «sympathisants» UMP. Parmi «l'ensemble des franciliens» 46% des sondés préfèrent la ministre de l'Enseignement supérieur et 26% celui des Relations avec le Parlement .

«On veut faire joujou avec moi»

Selon la fiche technique l'enquête a été réalisée les 7 et 8 janvier auprès d'un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population francilienne âgée de 18 ans et plus. Mais Roger Karoutchi assure que «le mardi 6 janvier au matin circulent sur les bancs des députés UMP les résultats de ce sondage non encore réalisé», et même que «le mercredi 17 décembre, dans l'hémicycle, le député socialiste Julien Dray annonce à Roger Karoutchi la publication d'un tel sondage début janvier avec les résultats exacts».

Bruno Jeanbart, directeur des études politiques et d'opinion d'Opinionway, nie évidemment toute falsficiation. Si la commission est saisie, «nous avons des obligations et on les remplira, nous n'avons aucun souci».
Pas de quoi faire reculer Roger Karoucthi. «On veut faire joujou avec moi, eh bien moi je vais faire joujou», a déclaré vendredi à l'AFP Roger Karoutchi.

20minutes.fr, avec AFP
09.01.09

vendredi 9 janvier 2009

***Roger Karoutchi saisit la Commission Nationale des Sondages***


***Un sondage, fait par Internet par l’institut OpinionWay a été publié ce matin par Le Figaro. Ce sondage a été « réalisé » les 7 et 8 janvier 2009…

Oui, mais problème… le 17 décembre, dans l’hémicycle, le député socialiste Julien Dray annonce à Roger Karoutchi, la publication d’un tel sondage début janvier avec les résultats exacts… Prophète le Julien ?

Oui, mais problème… Le mardi 6 janvier au matin, circulent sur les bancs des députés UMP les résultats de ce sondage non encore réalisé ! … Visionnaires les députés UMP ??

Dans ces conditions, Roger Karoutchi a décidé de saisir la Commission nationale des Sondages et se réserve toutes voies de droit dans cette affaire.

alternance-iledefrance.com

******Halte à l’intox !!!******

***Demain, un journal publie comme par hasard, un sondage fait par internet (sic !) avec comme objectif de déstabiliser ma candidature aux régionales.

Une fois de plus, certains, inquiets de l’attachement et du soutien de la majorité d’entre vous à mon égard, se lancent dans la manipulation la plus intolérable et la plus inacceptable par rapport au vote sincère des adhérents que l’on cherche à influencer, à travestir, à dénaturer.

Ce n’est ni la première, ni probablement la dernière fois.

Que personne n’imagine me faire dévier de ma ligne de conduite depuis le début de cette campagne : une pleine confiance dans la clairvoyance des militants qui savent parfaitement qui a un projet pour la région, qui peut le mieux les rassembler et d’ici le vote de Mars 2010 qui peut les faire gagner en battant la gauche !!! Mon seul souhait c’est notre victoire !

Je sais que vous ne vous laisserez pas voler votre vote par ces méthodes scandaleuses.

Comme toujours, je fais une confiance totale en nos parlementaires, nos élus, nos cadres et tous nos adhérents. Comme toujours, vous pouvez compter sur ma détermination et mon engagement.

Amicalement à vous,

Roger Karoutchi

mercredi 7 janvier 2009

*Réforme du Parlement: Karoutchi se dit ouvert, le PS veut le retrait du texte*

***Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, a invité mardi l'opposition à "faire des propositions" sur la réforme du travail parlementaire, mais le PS a répondu en exigeant le retrait du projet de loi.
"Avec le temps programmé" limitant la durée des débats et le temps imparti pour la défense des amendements "nous ne contraignons ni ne restreignons le droit d'amendement", a déclaré M. Karoutchi, en présentant le projet de loi devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale.

"Faites-nous des propositions, le gouvernement n'est pas fermé au débat", a-t-il lancé à l'opposition, en jugeant que "la polémique" sur le droit d'amendement était "peut-être hors sujet".

Le ministre a prôné "de nouveaux modes de relations entre majorité et opposition, entre gouvernement et Parlement".

Le président UMP de la commission des Lois, Jean-Luc Warsmann, a jugé pour sa part que le projet de loi devait être "enrichi" sur quelques points et s'est dit d'accord avec une restriction du droit d'amendement, car "la situation actuelle ne peut pas perdurer" et il faut "éviter les poisons de l'obstruction".

Principal orateur du PS sur le texte, Jean-Jacques Urvoas a estimé que "le temps global", autre dénomination pour "temps programmé" ou "crédit-temps", "c'est globalement moins de temps, surtout pour l'opposition".

"Ce texte est absurde, superfétatoire et maladroit", a-t-il estimé, en engageant le gouvernement à le "retirer et à laisser les assemblées délibérer sur leurs règles internes".

Arnaud Montebourg (PS) a brandi la menace d'une "crise politique majeure". "Vous passez en force, vous allez le regretter", a-t-il lancé au ministre, tandis que Jean-Marc Ayrault (PS) défendait "le temps parlementaire" qui "doit être celui de la confrontation".

Pour Noël Mamère (Verts), "avec la restriction du droit d'amendement, vous être en train de limiter les droits du Parlement, de l'oppostion et donc le débat public".

Marcel Rogemont (PS) a jugé que "sans capacité à jouer sur le temps parlementaire, l'opposition n'existera plus et la majorité non plus".

La restriction du droit d'amendement "ne satisfait pas" non plus le Nouveau Centre, partenaire de l'UMP qui avait défendu la réforme des institutions, a déclaré Jean-Cristophe Lagarde.

Claude Goasguen (UMP) a pour sa part dénoncé "l'attitude conjoncturelle" de l'opposition" et souhaité "un climat d'ouverture plutôt qu'une opposition absurde, superfétatoire et maladroite".

Après l'audition de M. Karoutchi, la commission entamera mercredi l'examen des amendements du texte, le PS en ayant déposé une centaine.

AFP 06.01.09
Le Monde

***EXCELLENTE ANNEE 2009! HAPPY NEW YEAR, FELIZ AÑO NUEVO, GUTES JAHR, BUON ANNO, BOM ANO, DOBRY ROK...***


***BRAVO & ASSOCIATES WORLDWIDE vous souhaitent une très bonne année 2009 pour vous et tous vos proches!

SANTE, AMOUR, BONHEUR...! Il faut "POSITIVER"!

***"Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde " Gandhi ***

Ecologiquement votre.

Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com
http://www.bravo-associatesw.eu

mardi 6 janvier 2009

vendredi 2 janvier 2009

*Roger Karoutchi "Nous avons fait bouger les lignes comme jamais en vingt ans"*

***En intervieweur chevronné, Nicolas Doze, de BFM, entre rapidement dans le débat régional, alors qu’est servie l’entrée, un cœur de saumon et gambas aux pousses d’herbe : « J’ai reçu Valérie Pecresse hier dans mon émission. C’est une lionne face à ses contradicteurs ! »

Une petite pique que Roger Karoutchi, concurrent de sa collègue ministre pour l’investiture UMP aux régionales en Île-de-France, prend avec le sourire : « Sans faire preuve d’angélisme, nous ne sommes pas non plus dans des primaires à la socialiste, et les choses se passent plutôt bien, confie-t-il. En ce qui me concerne, je suis plutôt confiant, les militants qui seront appelés à nous départager sont des connaisseurs de la politique depuis longtemps. Ils savent qui connaît bien la région, conduit l’opposition et est proche d’eux. »

L’écrivain Jean Bothorel enchaîne sur une question concernant le gouvernement, et s’interroge sur la « mauvaise ambiance apparente » entre certains de ses membres. Roger Karoutchi tempère : « Tout le monde, dit-il, est un peu fatigué. Pendant un an et demi, les réformes ont été assez faciles, et depuis un mois, c’est un peu plus dur. » L’occasion pour Francois d’Orcival, président du comité éditorial de Valeurs actuelles, de rebondir sur l’“affaire” Rama Yade, à la suite de son refus (peut-être seulement provisoire…) de conduire les listes UMP aux européennes de 2009 en Île-de-France.

Roger Karoutchi, qui avait publiquement regretté son choix, raconte alors sa première rencontre avec la jeune minis tre : « C’était au Sénat en 2005. Je préparais un rapport, et on m’avait adjoint une administratrice – Rama Yade. Pas une fois en trois mois, elle ne m’a parlé de politique. Puis un beau jour de 2006, je vais à l’UMP et la croise. Je pense tout de suite qu’il y a un problème au Sénat ou avec mon rapport… et là, elle m’explique qu’elle va être nommée secrétaire nationale de l’UMP. Je ne savais même pas qu’elle en était membre ! Cela démontre, au moins, qu’elle accomplit son travail avec rigueur et impartialité. J’ai toujours soutenu son action ministérielle, mais c’est vrai que nous appartenons à une équipe dont le patron est le président. » Guillaume Roquette, directeur général de valeurs actuelles, aborde ensuite l’impopularité d’une autre ministre symbole de la “diversité”, Rachida Dati. Pour Roger Karoutchi, la situation est tout autre et la polémique injuste : « Elle prend beaucoup de coups sur la tête car les corps sociaux auxquels elle s’adresse sont hostiles aux réformes.


Mais ces mêmes réformes, toutes difficiles qu’elles soient, étaient annoncées dans le programme de Nicolas Sarkozy. Elle tient sa feuille de route de la mise en application des réformes. Et puis, s’il fallait lâcher un ministre dès qu’il y a un problème… » Alors qu’est servi le plat principal (des noix de Saint-Jacques accompagnés d’un risotto), Arnaud Folch, rédacteur en chef France de Valeurs actuelles, questionne le secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement sur le « malaise des députés UMP » évoqué par la presse, en particulier sur la question de l’ouverture des magasins le dimanche. Pour Roger Karoutchi, « il est normal qu’il y ait débat.

Les députés de la majorité sont heureux d’avoir fait bouger les lignes comme jamais depuis vingt ans. S’il y a grogne, elle est plutôt physique, car ils ont beaucoup siégé dans les dernières semaines de novembre et décembre. Pour la loi sur l’audiovisuel, nous les avons fait siéger vingt jours et quinze nuits en leur demandant de ne pas trop intervenir pour ne pas alourdir les débats. » Président-directeur général du Who’s Who, Antoine Hébrard s’interroge sur l’existence de poste ministériel chargé des Relations avec le Parlement dans les différents pays de l’Union européenne. Roger Karoutchi répond que ce portefeuille existe en Allemagne et en Italie, mais que dans de nombreux pays comme la Grande-Bretagne, c’est le premier ministre qui gère ces questions en direct. Le secrétaire d’État le reconnaît : ce poste est « difficile », nécessitant « trois à quatre nuits blanches par semaine ». Les volontaires pour lui succéder étant donc peu nombreux…

Jean Bothorel rebondit sur la question du travail le dimanche, et souhaite connaître l’avis de Roger Karoutchi. Pour celui-ci, « le sujet est compliqué car chacun peut avoir un avis philosophique ou religieux sur la question. Il est donc normal de devoir convaincre dans ces cas-là. » Puis d’ajouter, dans un sourire : « Alors sénateur, j’avais déposé en 2006 une proposition de loi visant à élargir l’autorisation d’ouverture des magasins de cinq à dix dimanches par an. J’observe que c’est, aujourd’hui, le texte de compromis qui se profile… » Au moment du dessert (une crème brûlée à la gentiane et aux pommes rôties au miel) Patrick Scicard, président de Lenôtre, interroge Roger Karoutchi sur l’engagement de campagne du chef de l’État concernant la baisse de la TVA dans la restauration.

Celui-ci répond avoir « bon espoir » que la Commission européenne se décide sur cette question avant mars 2009, estimant même que « la crise peut accélérer le processus » – lequel favoriserait l’embauche. Puis la discussion s’achève autour d’un café. L’occasion pour Roger Karoutchi de nous souffler le titre de son livre à paraître au début février : Mes quatre vérités.

Le club Valeurs actuelles Lenôtre
Valentin Goux,
02-01-2009

jeudi 1 janvier 2009

***BONNE ANNEE 2009! HAPPY NEW YEAR, FELIZ AÑO NUEVO, GUTES JAHR, BUON ANNO, BOM ANO, DOBRY ROK...***



***BONNE ANNEE 2009!

Mes meilleurs vœux pour la nouvelle année :

SANTE, AMOUR...Il faut "POSITIVER"!

***"Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde " Gandhi ***

Ecologiquement votre.

Morgane BRAVO