samedi 15 octobre 2011

*L’UMP 92 passe à l’offensive...*

Roger Karoutchi rêve d’une « fédé suractive, d’une ruche » et demande « aux maires et aux parlementaires de prendre des initiatives locales qui décoiffent! »

Digérée la débâcle des sénatoriales dans les Hauts-de-Seine, et à plus forte raison le basculement à gauche du Sénat? Pas encore tout à fait… « Certains élus ont seulement vu ou imaginé leur propre sort, glisse , le secrétaire départemental de l’UMP 92. Ils n’ont pas encore pris la mesure globale du bouleversement… »
A la fédération UMP 92, en revanche, on jure que la leçon du revers électoral est tirée.
 
« Dans le département, le lien très amical, quasi familial avec les élus est maintenu, relève Roger Karoutchi. Nous devons maintenant mettre en place une gestion plus collective de notre instance. » Pour y parvenir, le chef de file de la droite dans les Hauts-de-Seine s’apprête à nommer « une secrétaire départementale adjointe » et à proposer, « dans les jours qui viennent », de nouvelles équipes « avec des gens issus du nord, du sud, de toutes les sensibilités ».
Côté agenda, la réunion du 3 novembre à Boulogne-Billancourt du comité départemental de l’UMP permettra de présenter « la feuille de route à moins de six mois de l’élection présidentielle ». Roger Karoutchi martèle : « Il faut gagner la présidentielle pour remporter les législatives. » Et ajoute, chafouin : « Tout le monde compte, par fidélité et par intérêt, sur la victoire de Nicolas Sarkozy… Fidélité et intérêt, ce sont des ressorts qui fonctionnent. »
Autre manœuvre d’envergure : le lancement dans les Hauts-de-Seine d’une grande campagne publique d’adhésion à l’UMP. Le département compte aujourd’hui 15000 militants à jour de cotisations. En novembre, un week-end sera spécialement organisé pour permettre aux Alto-Séquanais de prendre leur carte. Avec « une péniche de l’UMP sur la Seine et des ponts décorés aux couleurs du parti », promet le secrétaire départemental. Qui ajoute : « Nous allons demander aux maires et aux parlementaires de prendre des initiatives locales qui décoiffent! » Objectif? « Nous visons 20000 militants à la veille de la présidentielle. »
Roger Karoutchi rêve d’une « fédé suractive, d’une ruche ». Aujourd’hui, dans les locaux de l’UMP 92, 97, avenue Achille-Peretti, à Neuilly, règne plutôt une certaine somnolence. « Je vais ouvrir les fenêtres, prévient le secrétaire départemental. Faire entrer des jeunes, des femmes! Je veux voir des gens sur l’ordinateur, en train de passer des coups de fil, de coller des enveloppes. L’UMP n’est pas sur la défensive. Au contraire, il faut ouvrir et attaquer : à Asnières, Colombes, Nanterre, Bagneux. »
Et comme il faut jouer sur tous les ressorts, Roger Karoutchi agite également un épouvantail : « Si, par malheur, la gauche gagnait la présidentielle, elle instaurerait la proportionnelle aux élections départementales en 2014. Alors, avec un bon score du FN, la droite pourrait perdre le conseil général. » Le message est clair : « Nous ne voulons pas de la victoire de la gauche en 2012 et nous ne voulons pas de la proportionnelle en 2014! »
 Le Parisien 

vendredi 7 octobre 2011

*IDF: Karoutchi (UMP) demande à Huchon (PS) le "report" de la modulation des aides*

Roger Karoutchi (UMP), président de la commission des finances du Conseil régional d'Ile-de-France, a demandé mardi au président socialiste de la région Jean-Paul Huchon le "report" du nouveau dispositif de modulation des aides aux communes, doutant de sa "légalité".

Roger Karoutchi (UMP), président de la commission des finances du Conseil régional d'Ile-de-France, a demandé mardi au président socialiste de la région Jean-Paul Huchon le "report" du nouveau dispositif de modulation des aides aux communes, doutant de sa "légalité".
La Région a adopté jeudi dernier un système de bonus-malus qui viendra moduler les aides octroyées aux communes en fonction de quatre critères décriés par l'opposition régionale: respect des 20% légaux de logements sociaux, leur richesse ou pauvreté relative, leur investissement dans l'environnement et les économies d'énergie, et enfin "l'exemplarité" dans le respect des grands principes d'aménagement du Sdrif (schéma directeur régional).
Dans une lettre ouverte, M. Karoutchi "insiste sur le côté subjectif de bien des critères retenus, qui soumettent les communes à un certain arbitraire".
"Cala veut dire qu'à budget constant, la subvention moyenne pour une opération sera plus faible, augmentée en +bonus+ pour certains (jusqu'à 30%), diminuée en +malus+ pour d'autres", écrit le nouveau sénateur des Hauts-de-Seine.
"La région a voté ces dernières années des délibérations cadres sur bien des dispositifs d'aides et d'interventions. (...) Les divergences entre ces délibérations et le dispositif adopté me font douter de la légalité et de la régularité de la délibération", avance M. Karoutchi.
Il demande donc à M. Huchon "de reporter toute application du nouveau dispositif en attendant une étude plus approfondie dans les commissions".