mercredi 25 février 2009

***Roger Karoutchi dit tout ... et plus encore : Un succès en librairie!***


***Certains le voient en grognard de Sarkozy, d’autres en Zorro du Parlement chargé de tenir un planning de textes de lois comme on n’en a jamais vu depuis le début de la Ve République. Lui, Roger Karoutchi, se perçoit plutôt en homme de vérités.

Parce que toutes sont bonnes à dire, le secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé des relations avec le Parlement a décidé, à 57 ans, de franchir le pas et de se confier. Sans masque ni faux semblant. Pourrait-il en être autrement chez ce bourreau de travail apprécié pour sa franchise et son sens de l’honneur, chez ce bretteur redoutable qui a déjà connu quatre vies ?

Historien par vocation, il a en effet été, en 1973, le plus jeune agrégé d’Histoire et a enseigné cette discipline pendant seize ans. Militant passionné, il adhère au mouvement gaulliste dès l’âge de 16 ans, colle des affiches pour l’UDR – parfois à ses risques et périls –, participe à la création du RPR où il occupera des fonctions éminentes avant d’être l’un des principaux responsables de l’UMP. Proche du courant républicain et social, de Philippe Séguin, il suit ce mentor fougueux et ombrageux dans la bataille du perchoir comme dans l’aventure rocambolesque de la Mairie de Paris. Président du Groupe UMP au Conseil Régional d’Île-de-France, passionné par les défis de sa région qu’il sillonne sans relâche, il sera également député européen puis sénateur.

Ami depuis 1975 de Nicolas Sarkozy, celui qui fut l’un des artisans de la campagne présidentielle de 2007 raconte dans le détail leurs combats, leurs engagements, les aléas de la vie politique comme les bonheurs de la conquête.

Un parcours exemplaire de la méritocratie à la française puisque cet enfant de Casablanca avait été obligé de quitter le Maroc presque cinquante ans plus tôt.

Dans ce témoignage unique, où Roger Karoutchi révèle une part d’intimité que jamais un ministre n’avait eu le courage d’évoquer, c’est donc un parcours semé de joies et d’embûches, mis au service de ses idées, qu’il dévoile à l’encre de la vérité.

*Pour un pôle de développement à l'EST...*


***Le Parisien - Roger Karoutchi roule pour le Val-d’Europe :

Roger Karoutchi avait annoncé une visite de terrain au Val-d’Europe. Le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement venait en tant que président du groupe majorité présidentielle au conseil régional d’Ile-de-France.

A peine arrivé au parc international Goodman, il a enfourché un vélo (notre photo) dans une salle de sport qui faisait partie de la visite. Mais le candidat aux élections régionales voulait surtout proposer la création d’un fonds d’aide à la création de crèches d’entreprises. Le chantier de la future crèche interentreprises du pôle de vie du parc, visité un peu plus tard, constitue selon lui un modèle.

Dans ce lieu international, le personnel parlera même aux enfants dans leur langue maternelle ! Autre voeu de Roger Karoutchi : rééquilibrer enfin l’Est parisien en créant au Val-d’Europe un pôle complémentaire à celui de La Défense et rapprocher le travail des logements.

Le Parisien de Seine et Marne
25/02/2009

*Valérie Pécresse répond aux questions de Nicolas Demorand, de Sophie Bécherel et des auditeurs dans le 7/10 de France Inter : 8h40 - 24 février 2009*


***Deux universitaires ont décidé de mettre en pratique l’idée de Nicolas Sarkozy et de François Fillon d’évaluer le travail des ministres. Voici leur rapport, envoyé à Matignon, sur l’exercice oral de la ministre :

EVALUATION DE LA PERFORMANCE DE MME PECRESSE MARDI 24 FEVRIER SUR FRANCE INTER (8h20 : L’INVITE D’INTER + INTERACTIV’)

Par Eric DUFOUR et Christophe MILESCHI

Le premier ministre F. Fillon avait, sous l’impulsion du Président Sarkozy, évoqué l’idée d’une évaluation des ministres. Que cette idée soit restée lettre morte n’est guère étonnant. Nous tenons toutefois à la mettre en application. Etant donné que notre ministre se plaint de ce que nous ne serions pas évalués, alors que ce n’est pas le cas et que nous, enseignants, ne refusons nullement une évaluation à laquelle nous sommes de fait soumis (toute la question étant de savoir qui évalue et comment), nous nous proposons d’évaluer systématiquement les interventions de notre ministre, Mme Pécresse. Cette évaluation permet d’exercer un contre-pouvoir et de mettre en évidence la manière dont Mme Pécresse exerce son ministère.

On savait que Mme Pécresse se faisait rare depuis le chaleureux accueil qu’elle a reçu à Strasbourg le 5 février 2009. Elle a décommandé tous les débats publics qui devaient l’opposer à Roger Karoutchi pour les primaires en Ile-de-France, et a même préféré ne pas se rendre à la Cité des sciences lundi 23 février 2009 au matin, alors que sa présence était prévue et attendue au colloque sur les ANR blancs, sans doute par crainte des « preuves d’amour » que nous, personnels et étudiants de l’Université, pourrions lui témoigner…
C’est dire si la performance de Mme Pécresse ce matin, où elle s’est produite afin de se faire entendre mais sans toutefois être confrontée à un vrai public, était décisive.

On aurait pu attendre – on attendait de la part de Mme Pécresse un peu de clarté sur la situation. Face à une mobilisation sans aucun précédent dans l’histoire de l’Université française, qui dure depuis un mois et réunit autour d’un même but et au-delà des clivages politiques traditionnels (l’opposition droite-gauche) tous ceux qui travaillent à l’université (biatos, étudiants, enseignants), on attendait des réponses.

I. La question du décret sur le statut des enseignants chercheurs.

On attendait d’autant plus des réponses claires que le journaliste qui interviewe Mme Pécresse, NicolasManifestation_paris_19_fevrier_refo Demorand, essaie de poser des questions précises qui appellent des réponses qui le sont tout autant. Tel Socrate essayant de faire parler son interlocuteur, il aura toutefois de la peine à obtenir des réponses aux questions qu’il pose, et l’accouchement, pour Mme Pécresse, va être difficile et mettre au monde des « monstres morts nés » (comme on dit chez Platon).
Aux questions répétées et insistantes de N. Demorand sur le décret, Mme Pécresse finit par dire, mais avec quelle difficulté (et elle n’ira pas plus loin) que le décret sera soumis au Conseil d’Etat lorsque la médiatrice aura fini son travail de réécriture. Elle insiste sur le fait que le débat sur l’autonomie est derrière nous, puisque déjà 20 universités jouissent de cette autonomie, laquelle est d’ailleurs ce vers quoi va l’université sur le plan mondial. C’est important car cette autonomie est ce qui donne aux universités la liberté, l’initiative, la responsabilité (sic).

Bref, l’autonomie, c’est fait et on ne peut pas revenir en arrière : « allez leur dire [aux 20 universités déjà autonomes] que vous leur retirez leur nouvelle liberté ! » (c’est nous qui soulignons). Comme d’habitude, Mme Pécresse assimile la loi sur l’autonomie des universités (dite LRU), donc l’autonomie au sens politique et économique du terme, avec la liberté au sens spirituel et métaphysique du terme (responsabilité, initiative, possibilité du choix). Or, c’est ce parti pris idéologique qui se trouve contesté par les membres de la communauté universitaire, qui pensent que le projet de décret, à titre d’application de la loi d’autonomie, au contraire, restreint les possibles de l’enseignant chercheur, donc une liberté qui fut jusqu’ici garantie par son statut de fonctionnaire c’est-à-dire par une gestion nationale des enseignants, pour le subordonner à un Président d’Université promu manager d’un établissement assimilé à une entreprise et où il est fort à craindre que la recherche désintéressée disparaisse sur l’hôtel de l’efficacité et de la rentabilité.

Bref, le décret qui sera présenté devant le Conseil d’Etat, s’il n’est certes pas le projet de décret actuel qui a suscité la protestation des enseignants, sera toutefois une réécriture du premier projet à l’aune des trois grands principes énoncés par le Président de la République : l’autonomie des universités, l’évaluation des enseignants chercheurs, mais aussi plus de souplesse, de transparence et d’équité (sic). Ce qu’on ne sait toujours pas, du coup, c’est si ce nouveau texte est pensé comme radicalement différent du premier : Mme Pécresse a absolument refusé de répondre à la question de M. Demorand qui lui demande à la fin de l’émission : « alors, on efface le texte du décret et on repart à zéro ? » Lorsque Mme Pécresse répète : « on repart [elle refuse d’ajouter : à zéro, ou : à partir d’une page blanche] à partir des principes fondateurs : évaluation, autonomie, souplesse, transparence », répétant littéralement ce qu’elle avait dit 50 minutes auparavant, on peut craindre, puisqu’on ne sait proprement rien, que la réécriture du décret n’apporte que des modifications cosmétiques au texte existant.

Il y a bien l’indice d’un changement (du moins à notre sens) dans le discours de Mme Pécresse. Lorsqu’elle souligne que la situation actuelle est intenable, et qu’il faut donc réformer le statut des enseignants chercheurs (ce que personne ne conteste, toute la question étant de savoir comment), Mme Pécresse s’indigne du fait qu’« il y a 50% de promotion locale dans les universités ; où est la transparence, où est l’évaluation de cette décision ? » Une telle remarque est incompréhensible dans la bouche de Mme Pécresse : faut-il rappeler que le projet de décret que nous refusons proposait, dans sa première version, que toutes les promotions soient locales et qu’elles soient distribuées par le conseil d’administration ?

Faut il rappeler que, dans ce texte (et c’est ce qui a suscité l’indignation des enseignants), le rôle du C.N.U., la seule instance nationale qui puisse proprement évaluer l’activité de recherche d’une enseignant, n’était plus que consultatif ? A notre connaissance, toutes les modifications qui ont pour l’instant été apportées en reste à ce rôle consultatif du Conseil National des Universités (C.N.U.).
Sur tous ces points, nous renvoyons à l’analyse par M. Beaud du texte du décret (sur le site de Sauvons l’Université).

Bref, que veut donc dire Mme Pécresse qui semble ici souscrire à une thèse qu’elle refusait auparavant ? On sait bien que le projet du député U.M.P. Fasquelle, qui s’est opposé frontalement au projet de décret Pécresse et a proposé un contre-texte (ou un contre-projet), qu’on trouve également sur le net, propose que l’évaluation des chercheurs (contre le projet Pécresse) soit en partie nationale c’est-à-dire 2 l’oeuvre du C.N.U. S’agirait-il d’un ralliement par Pécresse aux propositions de Fasquelle ? La seule chose qu’on peut constater, c’est que le projet de décret sur le statut des enseignants chercheurs gagne de plus en plus en indétermination, et que Mme Pécresse semble ne plus savoir ce qu’il faut mettre derrière des mots qu’elle assène comme des slogans : « utonomie », «évaluation !», «transparence».

Dire le mot tient lieu d’idée et de développement…

La seule chose que sait dire Mme Pécresse, ce sont des généralités plates qui constituent comme une petite ritournelle qu’elle connaît par coeur. Lorsque M. Demorand, qui y va bille en tête, lui demande pourquoi les chercheurs sont dans la rue puisqu’elle veut seulement leur donner la liberté, elle répond que toute réforme suscite des inquiétudes chez ceux dont on veut réformer le statut, se faisant passer pour une progressiste face à des affreux réactionnaires. Nous le répétons : nous voulons, nous souhaitons des réformes, mais des réformes pensées et concertées, non pas des projets informes qu’on nous impose en vertu du libéralisme et de la destruction des services publics au nom d’une prétendue mondialisation.

II. Le CNRS

Mme Pécresse en appelle tout le temps au dialogue : « La seule issue, c’est le dialogue », dit-elle à M. Demorand qui lui demande si elle compte imposer ses réformes contre le personnel. Qu’est-ce que le dialogue pour Mme Pécresse ?
Déjà son interview par Jean-Pierre Elkabbach le 3 février 2009 était remarquable à cet égard. Celle de Nicolas Demorand confirme que Mme Pécresse a une curieuse conception du dialogue. Lorsque l’auditrice Mireille, de Dordogne, demande si le but visé est de «démanteler le C.N.R.S», Mme Pécresse annonce : "Je crois que c’est une très bonne question qui me permet de faire une réponse très claire ».

Mais la clarté attendue n’advient qu’à moitié : « Nous n’avons pas pour objectif de démanteler le C.N.R.S » (donc Mme Pécresse répond à la question : on a vu et on verra à nouveau que ce n’est pas souvent le cas), « il y a eu un plan stratégique du C.N.R.S. qui a été adopté en juin dernier » (c’est précisément ce que Mireille, de Dordogne, appelle le démantèlement du C.N.R.S.) ; « ce plan stratégique va être appliqué, c’est la volonté du gouvernement » (bref, on va démanteler le C.N.R.S.). Plus tard, Mme Pécresse dira : « j’ai écrit à tous les chercheurs du C.N.R.S. pour leur dire que le plan stratégique serait appliqué ».

Ce qui est remarquable, ce n’est pas tant que Mme Pécresse ne cherche même pas à montrer que cette « stratégie » de réorganisation n’est pas un démantèlement, ce qui est pourtant ce que demandait Mireille. C’est sa manière d’insister, exactement comme M. Darcos le 12 février 2009 sur R.M.C. (« Je suis recruteur. Je définis les concours dont j’ai besoin (…). Après, chacun nous suit, ou pas »), sur le fait que ce sera comme ça et pas autrement.

Bref, le dialogue, selon Mme Pécresse, c’est l’art de la pédagogie, comme elle l’a encore répété ce matin : c’est-à-dire l’explication à des demeurés sourds et aveugles (voir l’interview par Jean-Pierre Elkabbach) de quelque chose qu’ils ne peuvent contester que parce qu’ils n’ont pas compris que c’est bien pour eux. La réforme des concours ? « c’est une bonne réforme, et tout le monde le dit », affirme-t-elle sur un ton péremptoire : Nicolas Demorand remarque toutefois : « sauf ceux qui sont dans la rue… » Mais ceux-là, ils ne savent pas ce qu’ils font ! De même, elle affirme également que « tout le monde est pour l’autonomie » !

Bref, Mme Pécresse veut bien dialoguer, mais avec quelqu’un qui soit bienveillant c’est-àdire prêt au dialogue. Donc, qui sont les interlocuteurs « prêts au dialogue » selon Mme Pécresse ? Tout simplement ceux qui soutiennent la légitimité des réformes qu’elle propose. La curieuse conception du dialogue de Mme Pécresse apparaît également quand on lui pose les questions qui fâchent. Nicolas Demorand lui demande si le discours de M. Sarkozy sur les chercheurs qui ne cherchent pas et sont simplement dans leurs laboratoires « parce que c’est chauffé et qu’il y a de la lumière » n’a pas été une erreur.

La question est claire, la réponse ne le sera pas : « je crois qu’on a fait dire à ce discours ce qu’il ne disait pas ». Nicolas Demorand souligne que le discours de M. Sarkozy est sur le net (Mme Pécresse, on reviendra sur ce point, ignore que les faits sont têtus).
Nicolas Demorand répète sa question, littéralement. Et Mme Pécresse se met à parler d’autre chose : « dire que le Président de la République ne met pas au coeur du projet national l’enseignement supérieur et la recherche, c’est une accusation totalement injuste. Quel est le Président de la République qui a donné 5 milliards d’euros pour faire des campus ? »

Nicolas Demorand pose pour la troisième fois sa question. Mme Pécresse de dire alors qu’il faut examiner les actes et non pas les paroles et que, en outre, « dans le discours du Président de la République, il y avait aussi un mea culpa vis-à-vis de la réforme du système », formule qui n’a aucun sens, et qui en a d’autant moins que le Président n’a fait aucun mea culpa d’aucun ordre que ce soit, ce qu’il faut donc camoufler dans un discours incompréhensible et donc inattaquable ! Mme Pécresse ajoute donc : « il y avait un mea culpa du Président sur le système que nous avons laissé perdurer, où ils [les chercheurs] n’avaient pas la liberté de prendre des initiatives, avec un système trop complexe, trop morcelé ». Avec Mme Pécresse, le dialogue n’est possible qu’à la condition de ne pas vouloir être entendu et de ne pas espérer de réponse.

III. La question des budgets .

Mme Pécresse a beau nier lorsqu’un auditeur aborde cette question et affirme que les budgets sont en baisse, elle a beau faire …, reste que les faits sont têtus. Les budgets sont bien en baisse, malgré ce que prétend Mme la ministre qui, ou bien ne connaît pas du tout son dossier, ou bien est de mauvaise foi. S’exclamer trois fois ( !) comme elle le fait dès qu’un auditeur aborde cette question « si j’avais su j’aurais amené mes tableaux de chiffres » relève en tout cas d’une suffisance et d’une négligence que la politique de son patron nous a certes rendues familières, mais dont on ne saurait admettre la pertinence et la légitimité. Sur le site SLU (Sauvons l’Université), on trouve des copies de lettres de divers Présidents d’Université qui se plaignent de la baisse des budgets : la déclaration de l’équipe de direction de l’Université de Caen (12 décembre 2008), la lettre de D. Filâtre, Président de Toulouse le Mirail, à P. Hetzel, directeur général de l’Enseignement supérieur (16 décembre 2008), le communiqué des présidents d’université « en proximité » sur l’allocation de moyens 2009 (12 décembre 2008), etc.

Citons pour montrer que nous, « nous venons avec nos chiffres et nos tableaux », le courrier de la Présidence de Paris 8 (mardi 9 décembre) :
« Chers collègues La direction de l’université Paris 8 a reçu lundi 8 décembre à 20h la notification par le ministère de la dotation 2009 pour l’université.
La globalisation des crédits a conduit à inclure dans le budget des universités des dépenses jusqu’alors directement prises en charge par le ministère. Il est dès lors extrêmement difficile de comparer la dotation 2009 à la dotation 2008.
Pour autant, les premiers calculs montrent que cette dotation ne correspond nullement aux engagements du ministère. Ainsi est-il écrit que Paris 8 bénéficiera de "moyens supplémentaires de 1 310 000 euros, ce qui représentera une première augmentation de 8,3%" par rapport à 2008. Or il est immédiatement précisé que ces moyens incluent entre autres : les crédits du plan réussir en licence (lesquels s’élèveront, selon le même document, à 1 578 000 euros) ; 4 les crédits pour les primes d’encadrement doctoral et de recherche (actuellement 423 701 euros pris en charge par le ministère) ; les crédits correspondant à l’augmentation de l’enveloppe indemnitaire "destinée à promouvoir l’attractivité des carrières". Il n’est pas besoin d’être expert comptable pour constater que l’augmentation de 1.310.000 euros doit servir à financer des dépenses... qui seront supérieures à 2 000 000 euros ! A cela s’ajoute la suppression imposée de douze emplois de fonctionnaires dont six en 2009, et l’imputation des allocations de recherche sur le budget de l’université (plus de 2 000 000 euros également).
Au final, il semble que le budget de l’établissement, présenté comme étant en hausse, subira en fait une diminution conséquente. Nous sommes extrêmement surpris de constater que l’université de Paris 8 est répertoriée parmi les universités sur dotées, alors même que tous les indicateurs témoignent du contraire. Nous sommes également surpris de constater l’application par le ministère de critères de performance qui conduisent à une pareille diminution budgétaire, alors même que l’évaluation de l’établissement est encore en cours et que nos équipes de recherche et notre offre de formation ont bénéficié de bonnes, voire très bonnes, évaluations. En raison de l’insuffisance de nos moyens actuels et compte tenu des charges nouvelles qui grèveront notre budget, se pose naturellement la question de l’accomplissement de nos missions de service public, notamment dans la perspective de la mise en place de la nouvelle offre de formation. Face à cette situation d’une gravité extrême, nous convoquons en urgence jeudi 11 décembre à 14h 00 l’assemblée des trois conseils. La direction de l’université »

Nous soulignons les points suivants :
1) Les universités se plaignent systématiquement du nouveau calcul du budget qui, comme le disait ceManif_19_fevrier_paris matin l’auditeur Hervé, d’Orléans, à propos du budget de l’Université dans laquelle il travaille, peut faire croire que le budget est en hausse. Ce n’est toutefois pas le cas, contrairement à ce qu’affirmait Mme Pécresse – la version audiovisuelle, sur le site de France Inter, est beaucoup plus drôle : on y voir la mine et les gestes d’indignation qui accompagnent la première occurrence de « j’aurais dû venir avec mon tableau synoptique des budgets de chaque université ».

2) Les universités soulignent que, comme le remarquait à nouveau Hervé, d’Orléans, face à Mme Pécresse, le plan « Réussite Licence », qui, cette année universitaire 2008-2009, a été mis en place en étant directement financé par le ministère, sera à partir de l’année universitaire prochaine (2009-2010) financé par les universités et doit donc être comptabilisé dans le budget ! Il faut ici nous arrêter sur le moment où Hervé, d’Orléans, développe cette idée, pour mettre en lumière la manière proprement scandaleuse dont Mme Pécresse, pourtant reine autoproclamée du dialogue (« ma porte est toujours ouverte »), tourne, tord et déforme ce que dit Hervé.

Lorsque celui-ci souligne que, cette année, le plan licence n’est pas payé par le budget de l’Université, ce qui en revanche sera le cas l’an prochain, et que si on retire le plan licence et l’entretien des bâtiments il ne reste plus grand-chose du budget, Mme Pécresse rétorque : « vous dites que si on enlève le plan licence et la mise en sécurité des bâtiments, il n’y a plus d’augmentation [du budget] ; mais attendez, le plan licence, c’est un plan qui est là pour permettre à tous les étudiants de réussir leur études ». Mais Hervé ne dit pas ça, il n’a pas dit le contraire, mais simplement il parle d’autre chose – une autre chose que Mme Pécresse, manifestement, ne veut pas entendre, lui prêtant avec une mauvaise foi manifeste une idée qu’il n’a jamais exprimée ! Hervé dit simplement que, cette année, le plan licence n’était pas payé par le budget de l’université, il ne veut pas nuire aux étudiants et supprimer le plan licence !

3) Les universités soulignent les suppressions d’emplois – suppressions d’emplois qui, contrairement encore à ce qu’affirmait ce matin Mme Pécresse (« on ne supprime aucun poste d’enseignant chercheur »), touchent les enseignants chercheurs : « C’est plus de 200 suppressions d’emplois (enseignants-chercheurs, enseignants, personnels biatoss) qui sont affichées sur l’ensemble des universités, avec, dans certains cas, une amplification des sousdotations constatées ces dernières années (par exemple, l’université Paul Valéry de Montpellier perd 6 emplois, alors qu’elle était classée 70ème sur 84 dans les dotations globales en postes les plus favorables). Ces diminutions d’emplois semblent toucher en particulier les universités du secteur Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales (Grenoble 3, Lille 3, Paris 3 …). » (Communiqué du SNESup du 9 décembre 2008).

Par exemple, la déclaration de la direction de l’université de Caen du 12 décembre 2008 évoque elle « la suppression d’emplois, tant d’enseignants-chercheurs que de personnels administratifs, techniciens et de santé, qui tous contribuent à la qualité de l’encadrement des étudiants et à celle de leurs conditions d’études et de vie ». On pourrait multiplier les exemples… Tout le monde peut consulter ces lettres et ces communiqués, qui figurent en accès libre sur le net, et s’apercevoir que Mme Pécresse ment quand elle dit que les budgets sont augmentation (« tous les budgets des universités augmentent de plus de 10% cette année en budget de fonctionnement »). Bref, si Mme Pécresse veut discuter des chiffres, tableaux en main, c’est quand elle veut et où elle veut. Qu’elle puisse affirmer avec un ton offensé (et une mine effarouchée dans la vidéo) « sur la question des moyens, le procès fait au gouvernement est un faux procès » est tout simplement un scandale de la raison.

IV. La transformation du capes en master

On notera que, dans cet entretien consacré aux problèmes de l’enseignement supérieur, il n’est jamaisManif017 question de la réforme du doctorat (le nouveau contrat doctoral) : Mme Pécresse n’y a même pas fait allusion. Elle a en revanche évoqué la question dite de la « mastérisation » du capes. Outre que « c’est une bonne réforme ; et tout le monde le dit », Mme Pécresse a atteint le degré extrême de mauvaise foi (ou de charlatanerie) à propos des nouvelles modalités du concours. Elle n’a nullement évoqué les questions techniques de la fabrication d’un master qu’on impose aux universités à moyen constant, donc sans leur donner ne serait-ce qu’une heure supplémentaire de cours. Elle n’a nullement évoqué la question étrange d’un capes qui est à la fois un diplôme (donc un master qu’on obtient au bout de cinq ans), mais aussi un concours qu’on passe la cinquième année (deuxième année après la licence de trois ans). Et si on n’a pas le concours (ce qui sera le cas de la majeure partie des candidats), mais seulement le diplôme, on fait quoi, et on devient quoi, sinon un précaire que les lycées pourront employer sans les titulariser ? Avant, lorsqu’on réussissait au concours du capes, on avait une année de stage accompagné dans un lycée, avec un horaire réduit d’enseignement.
Avec les nouvelles dispositions, tout cela disparaît : dès la première année, l’enseignant est jeté dans les classes avec un horaire complet d’enseignement, sans aucun accompagnement. Il faut rappeler que la question du stage n’était nullement dans le projet originaire, et que, suite aux pressions des universitaires, le ministère vient d’insérer à la vavite quelques bribes d’apprentissage dont les modalités sont encore confuses, au cours de la cinquième année d’études. Reste que, pour celui qui a le concours, il n’y a nul stage en classe. Le stage d’un an devant des élèves, si formateur pour le jeune enseignant, est supprimé. Voilà ce que l’auditeur Eric, de Tours, fait remarquer à Mme Pécresse. Celle-ci répond : « j’ajoute qu’une fois recrutés ils [les candidats] auront un stage d’un an, puisqu’on est forcément fonctionnaire stagiaire quand on est recruté dans l’enseignement comme dans la fonction publique ». Mme Pécresse joue – délibérément ou par ignorance ? – sur l’ambiguïté du mot « stage », mais ce n’est pas de cela, c’est-à-dire du statut de tout fonctionnaire stagiaire avant 6 titularisation, que parlait Eric ! Mais bel et bien du stage de formation, de l’année au cours de laquelle l’enseignant débutant apprend son métier : années d’apprentissage qui disparaît corps et âme dans cette réforme.

V. Le statut des biatoss et la question de l’externalisation.

Il y a des remarques qui montrent que Mme Pécresse ne connaît pas son dossier et qui, surtout, font mal, pour autant qu’elles témoignent d’un immense mépris. Nous reprenons dans ce qui suit les termes de notre collègue M. Dressen. Mme Pécresse a précisé que les biatoss étaient des administratifs (les personnels des bibliothèques sont carrément passé à la trappe). Nos collègues techniciens, ingénieurs, ouvriers de service et personnels de la santé et des services sociaux apprécieront d’être ainsi réduits à une catégorie et à un « métier », certes respectable, mais qui n’est pas le leur. Voilà qui nous renvoie à un problème dont il fut question à ce moment-là. M

me Pécresse a évoqué l’abandon du gardiennage ou de l’entretien (ménage, maintenance des bâtiments) des universités (là où ce n’est pas complètement fait), ce qui relèverait du « bon sens » : « ce n’est pas au coeur des missions de l’université ». Or il s'agit d'une rhétorique manageriale qui nous vient tout droit des Etats-Unis via les entreprises privées. Il s’agit bien d’un discours de légitimation de la précarisation et de la sortie du statut de la fonction publique de collègues situés au bas de la pyramide sociale. Ce que la ministre ne dit pas, c’est que les services de scolarité par exemple ou les secrétariats d’UFR sont aussi touchés par la sortie du statut de la fonction publique d’un nombre croissant de collègues. Le coup des jardiniers n’est qu’un artifice pour cacher la forêt et cette forêt est inacceptable : la précarisation d’un nombre croissant de biatoss, notamment.

On peut voir une illustration du caractère rhétorique des propos de Mme Pécresse dans les évolutions des entreprises privées. Ainsi, Air France a externalisé ou sous-traité des tas d’activité sous le prétexte qu’elles ne correspondaient pas à son métier de base, mais elle s’apprête à faire rouler des TGV avec Virgin… Il est illusoire de s’imaginer que seuls les catégorie C sont et seront concernés par cette logique de précarisation, ce qui est pourtant ce que prétendait Mme Pécresse sur France Inter le 24 février au matin. Nombre de catégories B et A sont aussi sur des contrats précaires, précaires de manière si permanente d’ailleurs que le Code du travail interdit ce type de pratiques dans le secteur privé (où l’on ne peut légalement enfiler indéfiniment les CDD). Afficher une volonté de réduire les catégories C, comme le fait Mme Pécresse, est surtout une entreprise de division des biatoss. Il s’agit entre autres de répandre l’illusion chez les B et les A que le sacrifice des C leur offrira de meilleures carrières et de meilleurs salaires. C’est d’ailleurs ce que Mme Pécresse dit clairement. Ne nous imaginons pas que les enseignants (chercheurs ou non) pourraient échapper à cette logique…

On le comprend : Mme Pécresse, ce matin, a été pitoyable. L’évaluation de son discours ne peut qu’être très, très mauvaise. Son exposé n’a rien clarifié mais tout obscurci, elle ne sait absolument pas répondre aux questions qu’on lui pose et que, d’une manière tragiquement autiste, elle ne veut pas entendre. La prestation de Mme Pécresse est terriblement en deçà de l’enjeu et de son importance cruciale. Face à tant d’incompétence, d’approximations, de demi-vérités et de véritables mensonges, eu égard aux qualités qu’on est en droit d’exiger d’un Ministre de la République, notre avis, en tant qu’experts des questions traitées par Mme Pécresse, est très défavorable. En effet, de deux choses l’une : soit Mme Pécresse est incompétente et ne connaît pas son dossier (« si j’avais su j’aurais amené mes tableaux »), soit elle est de mauvaise foi, ce qui est sans doute pire : car cette mauvaise foi est alors un refus, de fait, du dialogue que pourtant elle prétend instaurer avec nous. Bref, la prestation de Mme Pécresse est si pitoyable que nous demandons sa démission.

Fait à Grenoble, le 24 février 2009 Les experts.

***Karoutchi mis en boîte : ...les JFK ont lancé une boisson énergisante...***

***Roger Karoutchi sort sa « boisson de campagne »***


***Le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement a trouvé un nouvel argument de campagne dans la primaire qui l’oppose à Valérie Pécresse pour la tête de liste UMP aux régionales en Ile-de-France.

Il va distribuer dans ses réunions et meetings des cannettes de « Karoutchi high energy » à son effigie. En fait, des cannettes de soda, type Red Bull, destinées à donner du punch aux jeunes Franciliens qui s’engageront derrière lui.

Les confidentiels du Figaro

mardi 24 février 2009

*UMP FACS TV : ROGERKAROUTCHI*

***Café débat de Roger Karoutchi au café de la Contrescarpe à Paris avec les étudiants d'Assas, sur le thème '"quelle réforme pour la France ? ".

vendredi 20 février 2009

***Régionales: face à face télévisé entre Karoutchi et Pécresse le 7 mars...***

***Les ministres Valérie Pécresse et Roger Karoutchi, candidats à la primaire qui désignera le chef de file UMP pour les régionales en Ile-de-France, devraient débattre en direct le 7 mars, sur France 3 Paris Ile-de-France, a annoncé vendredi la chaîne.

La ministre de l'Enseignement supérieur et le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement sont invités à débattre en direct, pendant 45 minutes, au cours de l'émission "la voix est libre" qui sera diffusée à 11h35, sur le réseau francilien, selon un communiqué.

Valérie Pécresse, confrontée à la grogne du monde de l'éducation et de la recherche depuis plusieurs semaines, avait déclaré dimanche qu'elle mettait "entre parenthèses" sa campagne en vue de la primaire, sans formellement y renoncer.

La direction de l'UMP avait annoncé le 7 février avoir proposé à Mme Pécresse et à son rival, "de mettre entre parenthèses leurs débats publics contradictoires, compte tenu de la réforme des enseignants-chercheurs qui est une priorité du gouvernement".

Les débats prévus entre Mme Pécresse et le chef de file de l'opposition UMP au conseil régional avaient été suspendus, notamment en raison de craintes de perturbations par les protestations étudiantes.

Un seul débat sur les huit prévus avait finalement eu lieu, le 3 février au Raincy, en Seine-Saint-Denis, dans une ambiance assez houleuse, alors que le climat entre les deux prétendants s'était récemment tendu.

Les militants UMP devront départager les candidats à la primaire des régionales prévues en 2010, par un vote électronique sur internet du 16 au 22 mars.

PARIS
AFP

***PARIS & REGION D'ILE DE FRANCE : ROGER KAROUTCHI***


Clip de campagne from Roger KAROUTCHI on Vimeo.


***En effet : Voilà, PARIS & LA REGION D'ILE DE FRANCE AU 21ème SIECLE!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

jeudi 19 février 2009

*Le 12/13 de France Ile de France du 19/02/2009...*

***France 3 Ile de France évoque le café débat de Roger Karoutchi au café de la Contrescarpe à Paris avec les étudiants d'Assas sur le thème " quelle réforme pour la France ?"



*ROGER KAROUTCHI BY LUK FÉLICITÉ*

mercredi 18 février 2009

***Roger Karoutchi passe en Web 2.0 et lance un site mobile...***


***Connectez vous à http://www.rogerkaroutchi.com

* Une plate forme interactive en web 2.0

Pour vous permettre de donner votre avis

Une véritable plate forme interactive web 2.0 mise en place par la société feedback 2.0. Cette plateforme permet à tous les franciliens de faire des propositions pour leur région mais aussi de noter et commenter les propositions des autres franciliens. Les équipes de Roger Karoutchi réagissent aux propositions créant ainsi un réel échange entre les franciliens et le candidat.


*Un site Mobile
Pour être tout le temps avec Roger

http://rogerkaroutchi.feedback20.com

Un site mobile, parce que 85% des Français possèdent un téléphone mobile. Les franciliens peuvent ainsi avoir accès tout le temps aux actualités de Roger Karoutchi (via une version iphone et une version optimisée pour les autres téléphones).

***Primaires UMP: Karoutchi connait lui aussi le Web 2.0...***

***Tout comme Valérie Pécresse, sa rivale dans les primaires UMP pour les régionales en Île-de-France, Roger Karoutchi mise sur son site Internet pour récolter témoignages et idées pour améliorer le quotidien des Franciliens.
Opposé à Valérie Pécresse dans la primaire visant à désigner la tête de liste UMP en Île-de-France pour les régionales de 2010, Roger Karoutchi ne veut pas se laisser distancer sur le Web.

Son site rogerkaroutchi.com se dote de nouveaux nouvelles fonctionnalités pour le rendre participatif, façon Web 2.0. Il y a un mois, son adversaire avait lancé sur www.pecresseidf2010.fr "l'Agora carte", plate-forme permettant aux internautes de situer sur une Google map les problèmes locaux et de faire des propositions ciblées.

*La nouvelle version du site http://www.rogerkaroutchi.com

Le nouveau site de Roger Karoutchi propose donc lui aussi une plate-forme interactive où les internautes peuvent non seulement laisser des suggestions mais également réagir à celles préexistantes et voter pour les meilleures. Les propositions sont classées par thème, logement, transports, économie...
Cette plate-forme est intégrée au site et mise en place par la société Feedback 2.0. Autre innovation, un site mobile permettant de se connecter à partir d'un téléphone portable. Nec plus ultra, les militants équipés d'un mobile nouvelle génération pourront se connecter directement au site en prenant en photo les "flash codes" (codes barres en 2 dimensions) imprimés sur les affiches, les tracts et les communiqués du secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement.

Les militants franciliens sont appelés à voter par internet du 16 au 22 mars pour choisir leur candidat à la tête de la région Ile-de-France.

Estelle Gross
L'Express
17/02/2009

***PROGRAMME : ROGER KAROUTCHI***

mardi 17 février 2009

*Pour les régionales en Île-de-France : les candidats UMP fourbissent leurs armes*



***Drôle de campagne que celle des primaires pour l'investiture UMP aux régionales...:

Après une période de forte tension entre les deux candidats, voici venu le temps de la «mise entre parenthèses», côté Valérie Pécresse. En ces heures de grogne universitaire, «le travail gouvernemental prime». Mais pour conquérir les 70.000 militants UMP d'Ile-de-France mi-mars, aucun des deux camps ne semble prêt à déposer les armes. Etat des lieux.

●Les appuis
L'apparatchik Karoutchi peut assurément compter sur un nombre de soutiens plus important. Mais Valérie Pécresse attire à elle des noms souvent plus jeunes. L'ancien candidat, Jean-François Copé, et Jean Sarkozy, courtisé, ne devraient pas prendre de position officielle.

●Les militants
Roger Karoutchi revendique un «noyau dur» de 25 à 30 personnes qui coordonnent la campagne, de la stratégie Web aux casquettes. Ils se retrouvent une fois par semaine -le mercredi soir ou vendredi soir- dans un café du 5e arrondissement pour faire le point. Armée dans l'armée, les «JFK» - jeunes Franciliens pour Karoutchi - se sont fait remarquer lors du seul débat au Raincy. Chez Valérie Pécresse, seules 5 ou 6 personnes assistent à la réunion hebdomadaire, mais 500 «supporters actifs» militent en ligne.

●Les moyens
L'association Alternance pour l'Ile-de-France, créée en août 2008 pour la candidature de Roger Karoutchi, disposerait d'un budget de 30.000 euros (une centaine de donateurs). Le candidat aurait mis 7.500 euros de sa poche et dément utiliser les moyens de la région, comme le sous-entend parfois sa rivale. L'équivalent chez Valérie Pécresse, «Changer, c'est possible», disposerait de 10.000 euros (une quarantaine de donateurs) dont près de la moitié aurait été dépensée pour un sondage en janvier.

●L'emploi du temps
Jusqu'alors, les candidats enchaînaient une réunion publique chaque soir. Mais Roger Karoutchi entend désormais privilégier des cafés politiques, «plus conviviaux», ainsi que des déplacements thématiques. Valérie Pécresse, elle, ralentit le rythme en raison de l'actualité universitaire. Ce qui ne l'empêche pas d'honorer certains déplacements, comme la semaine dernière à Rambouillet ou demain à Eaubonne.

Alexandre Sulzer
20Minutes

lundi 16 février 2009

*Bussereau, Karoutchi et Huchon en visite très médiatique gare Saint-Lazare*

***Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, flanqué du président d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon (PS) et d'un de ses deux rivaux UMP potentiels aux régionales, Roger Karoutchi, a fait une visite très médiatique lundi gare Saint-Lazare, à Paris, théâtre de grèves fréquentes.

Sans revenir sur les mouvements sociaux ni faire d'annonces, M. Bussereau a rappelé que le chef de l'Etat prendrait prochainement des décisions "sur la future géographie (ndr: de l'Ile-de-France) et ses conséquences en matière de transport".

"On a tellement développé le transport public en Ile-de-France que le système est malade de son succès", a-t-il estimé, plaidant pour des mesures immédiates sur le matériel (aiguillage...).

"J'ai un plan de 18 à 20 milliards d'euros pour les dix ans qui viennent, qui permet de renouveler le matériel SNCF. Je suis prêt à investir 12 milliards d'euros, nous l'avons voté. Il me reste à trouver cinq à six milliards auprès de l'Etat", a déclaré de son côté Jean-Paul Huchon.

"Vous ne pouvez pas avoir que des plans à quinze ans. On a besoin d'un plan d'urgence sur deux ans", a estimé M. Karoutchi, alors que sa rivale UMP aux primaires, Valérie Pécresse, a suspendu sa propre campagne pour cause de conflit avec les enseignants-chercheurs.

"Il fait campagne, c'est son droit", a commenté M. Huchon.

Pendant la visite, M. Bussereau a été interpellé par Christian Mahieux, secrétaire fédéral de Sud-Rail, ceinturé par un service de sécurité alors qu'il faisait signer une "Pétition nationale pour légaliser la grève de la gratuité".

"Je l'ai pas vu je suis désolé: ce sont des gens tellement sérieux et tellement compétents que j'aurais le plaisir à travailler avec eux", a ironisé le ministre, également accompagné du président de la SNCF Guillaume Pépy.

Nicolas Sarkozy a mis en cause Sud après la grève à la gare Saint-Lazare en janvier.

AFP
16/02/2009

*Primaire UMP en IDF: Pécresse met sa campagne "entre parenthèses"...*

***Valérie Pécresse a déclaré dimanche qu'elle mettait "entre parenthèses" sa campagne en vue de la primaire pour les régionales en Ile-de-France, sans formellement y renoncer, après la suspension par l'UMP des débats entre ses candidats.
La direction du parti présidentiel avait annoncé le 7 février avoir proposé à Mme Pécresse et à son rival pour la primaire, Roger Karoutchi, "de mettre entre parenthèses leurs débats publics contradictoires, compte tenu de la réforme des enseignants-chercheurs qui est une priorité du gouvernement".

"Je n'ai jamais, jamais, laissé cette campagne primaire interférer sur mon travail de ministre et aujourd'hui, très clairement, cette campagne je la mets entre parenthèses", a réaffirmé Mme Pécresse au "Forum" de Radio J.

"Aujourd'hui, ce qui m'importe c'est la réforme que le président de la République m'a confiée", a de nouveau assuré la ministre, qui fait actuellement face à un profond mouvement de protestation dans les universités contre ses réformes.
Les débats prévus entre Mme Pécresse et M. Karoutchi, chef de file de l'opposition UMP au conseil régional et secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, avaient été suspendus notamment en raison de craintes de perturbations par les protestations étudiantes.

Un seul débat sur les huit prévus avait finalement eu lieu, le 3 février au Raincy, en Seine-Saint-Denis, dans une ambiance assez houleuse, alors que le climat entre les deux prétendants s'était récemment tendu.
Interrogée sur la suite qu'elle entendait donner à ses ambitions régionales, la ministre a répondu: "on verra". Quant au débat télévisé avec M. Karoutchi prévu au mois de mars, avant le vote des militants, Mme Pécresse s'est bornée à répondre: "c'est dans longtemps".

Les militants UMP doivent voter du 16 au 22 mars pour désigner les têtes de listes du parti majoritaire aux régionales de 2010.


PARIS
AFP

***A VOUS DE JUGER!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

jeudi 12 février 2009

***QUI EST ROGER KAROUTCHI?***


***CV actualisé : Wikipédia :

*Roger Karoutchi

Naissance 26 août 1951
Casablanca
Nationalité Française
Profession(s) Homme politique français. secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement auprès du Premier ministre (depuis 2007).
Autres fonctions Sénateur (1999-2007), député européen (1997-2000)
Formation Agrégé d'histoire, titulaire d'une maîtrise de droit, inspecteur général de l'Éducation nationale

*Roger Karoutchi, né le 26 août 1951 à Casablanca, est un homme politique français.
Il est, depuis le 18 mai 2007, secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement auprès du Premier ministre dans les gouvernements François Fillon I et Fillon II

Origines et formation
Roger Karoutchi est le fils d'Halter Karoutchi (dentiste) et de Solange Fedida (femme au foyer) 1,2. Il est issu d'une famille d'origine juive marocaine d'Essaouira (Mogador), arrivée au Maroc en provenance de Livourne (Italie) au XVIIIe siècle. Une partie de la famille Karoutchi a émigré en Israël, où son frère, Mike Karoutchi, est chanteur3.
Agrégé d'histoire et titulaire d'une maîtrise de droit et ancien élève de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, il est professeur puis, à partir de 1997, inspecteur général de l'Éducation nationale.

Carrière politique
Professeur agrégé d'histoire à Goussainville et à Paris (1975-1985), Roger Karoutchi se lance en politique, dès l'âge de 16 ans, en adhérant au parti gaulliste. Délégué national du RPR, chargé de la jeunesse de 1981 à 1985, il seconde, en 1981, Nicolas Sarkozy, alors président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac à l'élection présidentielle, avant de devenir chargé de mission auprès du secrétaire général du RPR (1985-1986).
A partir de 1986, il entre aux côtés de Philippe Séguin, comme chargé de mission auprès du ministre des Affaires sociales et de l'Emploi (1986-1988), chargé notamment des discours, avant de devenir son chef de cabinet de 1993 à 1997 quand ce dernier est président de l'Assemblée nationale, puis conseiller politique du même homme, devenu président du RPR, de 1997 à 1999.

Pendant toutes ces années, il exerce dans le même temps différentes fonctions au RPR, comme délégué national à la formation (1989), membre du conseil national, secrétaire national chargé de l'administration générale et de l'animation (1998-1999), secrétaire national aux élections, puis à la politique européenne et à l'administration générale (1999).
Membre du cabinet du président Séguin à l'Assemblée nationale de 1993 à 1997, député européen de 1997 à 1999, sénateur des Hauts-de-Seine de 1999 à 2007, aujourd'hui secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, c'est un excellent connaisseur des rouages parlementaires.

Président du groupe RPR (1998-2002), puis du groupe UMP au conseil régional d'Île-de-France (depuis 2002), il souhaite être le candidat de son parti aux élections régionales en Île-de-France, en 2010.
Très actif dans la campagne présidentielle de 2007 aux côtés de Nicolas Sarkozy, dont il est un proche, il a contribué au succès de ce dernier. Lors des élections municipales de 2008, Roger Karoutchi est également élu sur la liste de rassemblement UMP-UDF-DVD-Associative de Villeneuve-la-Garenne.
Il est par ailleurs secrétaire national fonctionnel chargé des fédérations UMP et président-fondateur de la Fédération nationale des élus régionaux (FNER) qui réunit, depuis juillet 1998, les élus régionaux de droite et du centre.

Fonctions politiques
Délégué national du RPR, chargé de la jeunesse (1981-1985)
Chargé de mission auprès du secrétaire général du RPR (1985-1986)
Délégué national à la formation (1989)
Membre du conseil national du RPR
Secrétaire national chargé de l'administration générale et de l'animation au RPR (1998-1999)
Secrétaire national aux élections du RPR, puis à la politique européenne et à l'administration générale (1999)
Secrétaire national de l'UMP, chargé de l'animation et de la formation et des fédérations (depuis décembre 2004)
Délégué général de l'UMP chargé de l'Île-de-France

Carrière élective
Conseiller municipal de Boulogne-Billancourt (1995-2001)
Conseiller municipal de Nanterre (1989-1995)
Conseiller régional (depuis 1992), vice-président du conseil régional d'Île-de-France (1994-1998)
Conseiller régional d'Île-de-France, président du groupe RPR (1998-2002)
Conseiller régional d'Île-de-France, président du groupe UMP (depuis 2002)
Député européen (1997-2000)
Suppléant de Charles Pasqua, puis sénateur des Hauts-de-Seine (17 décembre 1999-24 juin 2007)
Membre de la commission des Finances, du Contrôle budgétaire et des Comptes économiques de la Nation du Sénat
Vice-président de l’Observatoire de la décentralisation (Sénat)
Membre du Comité central d'enquête sur le coût et le rendement des services publics et membre de la Haute Cour de Justice
Adjoint au maire de Villeneuve-la-Garenne (depuis mars 2008)

Carrière ministérielle
Depuis mai 2007, dans les gouvernements François Fillon I et Fillon II, Roger Karoutchi est secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement.
Chargé d'établir l'ordre du jour prioritaire de l'Assemblée nationale et du Sénat, il veille à la bonne présentation des projets de loi devant les assemblées, assurant la bonne coordination entre le travail parlementaire et l'activité gouvernementale.

Vie privée
Le 23 janvier 2009, il révèle son homosexualité dans une interview à l'AFP en déclarant : « Oui j'ai une vie. Je ne suis ni dans la dissimulation, ni dans l'ostentation. Je le dis de manière naturelle. J'ai un compagnon et je suis heureux avec lui. Comme je suis heureux, je ne vois pas pourquoi il faudrait que je le cache »4.
Son coming out s'inscrit dans le cadre de sa candidature à l'investiture UMP comme tête de liste aux élections régionales en Ile-de-France contre Valérie Pécresse, qui s'affiche volontiers dans les médias « people » aux côtés de son compagnon et de ses enfants. D'après l'eurodéputé PS Harlem Désir, « Simplement, peut-être qu'il a voulu prévenir, dans sa famille politique, un mauvais coup (...) et il a préféré prendre les devants »5, ce que l'intéressé a implicitement confirmé sur TF1, «Comme ils avaient une tendance naturelle à en parler à ma place, sans que je ne dise rien, on va admettre qu'il vaut mieux que ce soit moi qui en parle»6.

Notes et références

↑ Who's who, La biographie de Roger Karoutchi
↑ Ce nom est un diminutif de l'arabe fiddat, terme désignant l'argent et utilisé comme nom de personne. Cf. Dictionnaire des noms
↑ Biographie de Roger Karoutchi [archive] sur le site de LCI.
↑ Karoutchi, premier ministre à faire son «coming-out» [archive] publié le 24 janvier 2008 dans le Républicain lorrain
↑ AFP, Karoutchi: « prévenir un mauvais coup » [archive], Le Figaro, 25 janvier 2009
↑ Roger Karoutchi préférait parler lui-même de son homosexualité [archive], Têtu, 26 janvier 2009

Bibliographie

Jean Zay, Ramsay, 2006 ISBN 978-2841148257
Le Parlement, à quoi ça sert ?, Ellipses, 2007 ISBN 978-2729837648
Mes quatre Vérités, Flammarion, 2009 ISBN 978-2081224124

*Lien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Karoutchi

***Régionales : Pourquoi (VP) l’UMP repousse les débats...***

***La primaire UMP en Ile-de-France prend une mauvaise tournure.

Chahutée lors de son premier débat face à Roger Karoutchi, Valérie Pécresse est maintenant au centre de la contestation croissante des universités. Le nouveau patron de l’UMP, Xavier Bertrand, a donc décidé d’annuler les deux prochains débats franciliens. Les deux ministres sont priés de se consacrer "à 100%" à leurs dossiers.
Difficile de mener deux batailles de front. Xavier Bertrand a demandé à Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, bousculée par la crise des enseignants-chercheurs, et au secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement Roger Karoutchi de repousser sine die les deux prochaines confrontations publiques prévues dans le cadre de la primaire UMP en Ile-de-France. Les deux ministres sont candidats à l’investiture UMP pour les régionales de 2010.

Raison officielle : l’actualité gouvernementale impose une "mise entre parenthèses des débats contradictoires", qui seraient mal venus en ces temps de contestation de la jeunesse. L’ordre viendrait directement de l’Elysée. Vu le "contexte difficile", les ministres seraient priés de se consacrer "à 100%" à leurs dossiers. Mais "la campagne n’est pas suspendue", précise l’entourage du secrétaire général de l’UMP.

Le 11 février (le jour du premier des deux débats annulés), Valérie Pécresse réunit la communauté universitaire pour tenter d’apaiser les mécontentements et élaborer une "charte de bonne conduite" des présidents d’université. Selon un cadre de l’UMP, elle craignait aussi de voir "débarquer 200 types de l’Unef", le syndicat étudiant qui lui est hostile, lors des débats prévus devant les militants.

Huit débats étaient prévus

Valérie Pécresse avait pourtant demandé à ses proches de battre le rappel des troupes pour participer aux deux prochains débats de l’UMP, considérés comme "le tournant de la campagne". Car le premier duel entre les deux ministres, mardi 3 février au Raincy (93), a plutôt tourné à l’avantage de Roger Karoutchi, qui avait mobilisé ses militants en masse, quelques jours après son coming out. Pécresse a même eu droit à des sifflets, quand son rival faisait rire l’assistance.

"Les supporters de Roger Karoutchi étaient largement plus nombreux que nous et cela s’est entendu et vu !", déplore un mail adressé aux soutiens de la ministre. "Nous allons mettre une stratégie en place pour occuper la salle, se répartir des pancartes, des signes extérieurs de ralliement [...]. Nous devons être plus nombreux [...], surtout mercredi prochain dans les Yvelines !", poursuivait ce mail. Devenu caduc, puisque le ring restera vide.

Huit débats étaient planifiés, dont le jeudi 11 février (20h15) à Marly-le-Roi (78) et le jeudi 12 février (20h15) à Rueil-Malmaison (92), entre les deux postulants à la Région : un dans chaque département francilien, sous la houlette du coordonnateur Christian Estrosi. Il ne restera donc que quatre semaines -deux, si l’on retire les vacances scolaires, peu propices à ce type de manifestations militantes- pour sept rencontres, avant le vote des militants, prévu du 16 au 21 mars.

L’équipe Pécresse suggère désormais l’organisation d’un débat unique sur le site internet de l’UMP.

Le journal de Dimanche

***Valérie Pécresse : "Chahutée lors de son premier débat face à Roger Karoutchi"...!!! http://amisrogerkaroutchi.blogspot.com/2009/02/regionales-pecresse-chahutee-karoutchi.html

Pas besoin de sondage les militants parlent d'eux mêmes!

En fait :
Roger KAROUTCHI «l'homme d'expérience»!
Pourquoi Valérie Pécresse repousse les débats...? & Pourquoi "l’équipe Pécresse suggère désormais l’organisation d’un débat unique sur le site internet de l’UMP".?

A VOUS DE JUGER!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

mercredi 11 février 2009

*«Il faut la vidéosurveillance dans toutes les voitures du métro" : Roger Karoutchi*


***INTERVIEW - Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement et candidat à l'investiture UMP pour les régionales de 2010.

Les débats qui étaient prévus cette semaine avec Valérie Pécresse ont été gelés, officiellement en raison de la fronde étudiante. Vous y croyez?
Puisque Xavier Bertrand, à la tête de l'UMP, l'a dit, c'est vrai. Il est normal que le travail gouvernemental prime, même si je regrette qu'il n'y ait pas de débats, pourtant essentiels dans une primaire. Je souhaite qu'ils reprennent en mars.
Certains ont regretté l'agitation de vos supporters lors du débat au Raincy...
Le cadre était contraint : nous avions les questions depuis trois jours, nous ne pouvions nous parler directement et le public ne pouvait pas poser de questions. Si en plus, on dit à la salle qu'elle est priée de ne pas applaudir trop fort d'un côté ou de l'autre, autant lui envoyer des vidéos... Cela dit, aucun de nous n'a été empêché de s'exprimer. Quant aux militants, ils étaient très largement de Seine-Saint-Denis. Mais comme pour tous les meetings, les candidats avaient fait venir quelques dizaines de supporters des départements limitrophes.

Valérie Pécresse fait de la crise sa priorité. Et vous?
Je donne la priorité aux transports en commun. Cela veut dire des travaux, des chantiers, des commandes... donc de l'emploi. Un plan d'urgence de 2 milliards d'euros sur deux ans correspond à de la relance.

Etes-vous toujours favorable à une fusion RATP-SNCF?
Juridiquement, c'est quasi impossible. Je demande que la SNCF et la RATP créent une entreprise unifiée de transports publics en Ile-de-France. C'est scandaleux qu'elles se concurrencent sur les mêmes secteurs car aujourd'hui, elles ne se consultent pas.

Le projet de métro en petite couronne de la RATP, métrophérique, serait donc redondant avec celui de rocade ferrée en moyenne couronne de la SNCF ?
Pas du tout. La rocade ferrée de la SNCF est absolument nécessaire pour la moyenne et grande couronne. Concernant la petite couronne, le secrétaire d'Etat à la Région-capitale, Christian Blanc, propose, lui, un trajet qui reliera en gros Roissy aux pôles de développement de la Défense, de Saclay, d'Orly, de Noisy-le-Grand. Ce projet est évalué à une dizaine de milliards d'euros, contre sept milliards pour métrophérique. On ne pourra pas voir ces deux projets aboutir. Il faut donc imaginer un « mixte ». Christian Blanc dit que d'ici à dix ou quinze ans, les pôles de développement auront créé de l'emploi, du logement. Il a raison, mais on doit aussi répondre aux besoins immédiats de la population.

Votre vision est donc un peu différente de celle de Christian Blanc. Comment le gouvernement va-t-il trancher?
La différence ne porte pas sur l'analyse à terme, mais sur les tracés. L'Etat tranchera en mars. Après des négociations avec le Syndicat des transports d'Ile-de-France et la région, on saura combien l'Etat veut mettre, combien ça coûte...
Le président (PS) de région et du Stif, Jean-Paul Huchon, veut que l'Etat rende le fonds d'aménagement de la région Ile-de-France (Farif) à la région et le relèvement des taux du versement transports (VT). Qu'en pensez-vous?
Je rappelle que Jean-Paul Huchon était déjà président de région quand Lionel Jospin, Premier ministre, nous a repris le Farif. Sur le VT, j'ai une véritable hésitation car il pèse essentiellement sur les entreprises. Je n'y suis pas totalement opposé, à condition que les entreprises regagnent une marge financière avec la suppression de la taxe professionnelle.

Etes-vous pour la vidéosurveillance?
Il faut la renforcer dans les couloirs du métro et l'installer dans toutes les voitures de toutes les rames du RER et du métro. Et pas seulement dans une seule voiture [comme le préconise Valérie Pécresse]. Cela coûterait, sur cinq ans, 80 millions d'euros annuels. Je suis aussi favorable à l'augmentation des effectifs de la police régionale des transports de 25 à 30 %, pour les porter effectivement à deux mille agents.
Vous êtes favorable à l'automatisation des métros...

Je propose d'automatiser les lignes de métro les plus utilisées et les plus centrales : 2, 4, 6 et 9. Cela coûtera, selon différentes études, 50 millions d'euros annuels pendant cinq à huit ans.
Comment ferez-vous, si vous êtes élu, pour résoudre le déséquilibre de richesses entre l'est et l'ouest?
Au lieu de critiquer la Défense, il faudrait créer un grand pôle d'affaires à l'est. J'ai visité plusieurs terrains. L'un à Vitry (Val-de-Marne) et l'autre à la limite de la Seine-et-Marne. Il faut définir le secteur où l'on peut avoir à la fois de la desserte et les disponibilités foncières les plus importantes.

Recueilli par A. S. et M. G.
20Minutes

11.02.09

***Sans internet, pas de victoire pour Obama?***

***La toile a joué un rôle déterminant dans l'élection du candidat démocrate :
levée des fonds, mobilisation sans précédent de volontaires, blogs, mise en ligne de vidéos, etc.

Des millions d'internautes se sont appropriés la campagne présidentielle US.

Ce militantisme d'un nouveau genre a porté le "candidat des réseaux sociaux" à la Maison Blanche.

Décryptage de la stratégie internet de Barack Obama par La Netscouade, agence internet située à Paris.

Un reportage de Ronan Le Goff et Caroline Libbrecht, avec les moyens de Stations-Services.

***Tous les prochains événements avec Roger Karoutchi en février 2009 ***

***Agenda à venir 02/09 (FEVRIER) :

· Mardi 3 février à 20h00- LE RAINCY Débat avec Valérie Pécresse dans le cadre des Primaires pour les élections régionales 2010 en présence de la fédération UMP93- Théâtre Thierry Le Luron au Raincy

· Vendredi 6 février à 19h30- ARNOUVILLE-LES-GONESSE Réunion publique avec Michel Aumas, Maire d’Arnouville les Gonesses et l’ensemble des adhérents de la 8ème circonscription du Val d’Oise

· Samedi 7 février à 17h00- PARIS XIXème convention nationale du MIL à l’ASEIM -6 rue Albert de L’apparent- Intervention sur le thème "Sarkozy, le Président réformateur"

· Lundi 9 février à 20h45- PONTOISE Réunion publique en présence de Philippe Houillon, Député-Maire de Pontoise

· Mardi 10 février à 19h30- PARIS- 15ème Réunion publique en présence de Philippe Goujon et Jean-François Lamour dans le 15ème arrondissement – salle paroissiale Notre-Dame de Nazareth

· Mercredi 11 février à 19h30 – MARLY-LE-ROI Débat avec Valérie Pécresse ANNULE

· Mercredi 11 février à 19h30 – PARIS Café politique à "la Tribune" 6 avenue Persier Proche du siège UMP.

· Jeudi 12 février à 20h30- RUEIL-MALMAISON Café Politique au "Garçon de Café", Angle Place des Martyrs, bd Jean Jaurès à Clichy

· Vendredi 13 février à 19h30- SAVIGNY-SUR-ORGE Réunion publique avec Pascal Picard, Délégué de la 7ème circonscription et l’ensemble des adhérents de la 7ème circonscription de l’Essonne

· Mercredi 25 février à 20h00- LA CELLE SAINT CLOUD Réunion publique avec Christian Blanc

*BREF APERCU-SOUTIEN & DEBAT AVEC ROGER KAROUTCHI : PARIS 15ème*

***BREF APERCU : DEBAT AVEC ROGER KAROUTCHI

PARIS 15ème, le 10 février 2009 :

*Philippe GOUJON confirme son soutien à Roger KAROUTCHI!*
&
*Jean-François LAMOUR confirme son soutien à Roger KAROUTCHI!*


Philippe GOUJON
Député-Maire
du 15ème arrondissement de Paris


Jean-François LAMOUR
Président du groupe UMP au conseil de Paris
Député du 15ème arrondissement de Paris


Roger KAROUTCHI
















***Roger KAROUTCHI «l'homme d'expérience» très applaudi par une salle comble!En présence de nombreux Elus & personnalités...***

Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://fr-fr.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804


*Photos : Morgane BRAVO

mardi 10 février 2009

*Valérie Pécresse : Eloignée des élus,Reine de l’absentéisme au Conseil Régional d'Ile de France...*

***Valérie Pécresse,
Eloignée des élus,Reine de l’absentéisme au Conseil Régional d'Ile de France, mais bien-entendu, tête d'affiche sondage à l'appui...

Par ALAIN AUFFRAY :

Enarque et diplômée d’HEC, la ministre de l’Enseignement supérieur s’est déclarée candidate à la candidature cet été, encouragée par une cote de popularité largement supérieure à celle de Roger Karoutchi. Un an plus tôt, elle avait refusé la mairie de Versailles qu’elle était quasi certaine de gagner. Agée de 41 ans et mère de trois jeunes enfants, elle avait mis en avant des raisons familiales pour expliquer ce renoncement. En réalité, Valérie Pécresse voulait surtout éviter l’étiquette «versaillaise catho» que beaucoup lui ont déjà collée, notamment dans l’entourage de son rival.

Tête d’affiche

Valérie Pécresse a une tête d’affiche. Blonde, jeune, elle compte sur son profil avenant pour séduire et sur son profil gouvernemental pour convaincre. Dans ses meetings avec les militants, la ministre de l’Enseignement supérieur ne manque jamais de rappeler qu’avec sa loi sur l’autonomie des universités, elle a «fait la réforme que tous les gouvernements rêvaient de faire». Une réforme «cruciale pour l’avenir de nos jeunes», insiste-t-elle. Un argument qui pourrait se retourner si la grogne des enseignants-chercheurs devait déboucher dans les jours qui viennent sur des blocages d’universités.

Pour la bataille des régionales, elle se fait fort de casser la «mauvaise dynamique» qui fait reculer la droite en Ile-de-France depuis dix ans. A la tête de la région, elle s’attaquerait, promet-elle, à la formation professionnelle et à l’apprentissage, «compétences exclusives des régions».«Vos enfants exerceront trois ou quatre métiers dans leur vie professionnelle», insiste la candidate, tout en dénonçant les «irresponsables» qui laissent des jeunes s’engager dans des formations à bac + 5 «pour finir à la caisse de supermarchés».

Candidate «de la vie quotidienne et des préoccupations immédiates des Franciliens», elle propose la création de 120 000 places d’apprentis et d’un fonds de soutien régional aux PME «stratégiques». Sans oublier le catéchisme sarkozien, en opposant la «réinsertion par le travail» à une gauche accrochée, selon elle, à «l’assistanat».

Sondage à l’appui

Certes, Valérie Pécresse ne peut pas, comme son rival, se prévaloir d’une amitié de plus de trente ans avec le chef de l’Etat. Mais en tant que responsable d’une des réformes phares du début de quinquennat - l’autonomie des universités -, elle espère pouvoir compter au moins sur la neutralité de l’Elysée.

Très attentif aux sondages, comme chacun sait, Nicolas Sarkozy peut difficilement négliger la candidate qui, à en croire plusieurs enquêtes concordantes, a le plus de chance de reprendre la région Ile-de-France aux socialistes. Cet automne, lors des journées parlementaires de l’UMP à Antibes (Alpes-Maritimes), Roger Karoutchi et son entourage ne cachaient pas leur consternation alors que circulaient les chiffres d’une «enquête confidentielle de l’UMP» très favorable à Pécresse. Ces fuites venaient «nécessairement» de l’Elysée. Sarkozy pouvait-il lâcher Karoutchi ? La question est restée sans réponse. Mais la ministre de l’Enseignement supérieur a bien compris que ces sondages étaient ses meilleurs soutiens. Elle en a fait réaliser un nouveau le mois dernier par l’Ifop qu’elle a mis en bonne place sur son site de campagne.

Eloignée des élus

Si la primaire en Ile-de-France était arbitrée par les élus locaux et les cadres de l’UMP, Valérie Pécresse aurait peu de chance de l’emporter. Aussi ne tente-t-elle pas de rivaliser sur ce terrain avec Roger Karoutchi. D’autant que les députés qui la soutiennent (Bernard Debré, Claude Goasguen…) sont souvent issus des beaux quartiers, ce qui conforte son image d’élue versaillaise. Elle ne court pas non plus après les soutiens de la famille chiraquienne, peu efficaces pour convaincre les militants. Elle a même dû fermement démentir une rumeur selon laquelle elle aurait réuni une brochette d’ultra-chiraquiens (Henri Cuq, Pierre Bédier…) pour lancer sa campagne.

La ministre de l’Enseignement supérieur n’a en revanche pas hésité à se prévaloir du soutien du cofondateur de l’UMP, Alain Juppé. L’ex-Premier ministre a même fait le déplacement jusqu’à Vélizy (Yvelines) pour dire aux militants son «admiration» pour celle dont il a «suivi les premiers pas». Au gouvernement, Yves Jégo, secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-mer, est le seul à avoir soutenu celle qui lui paraît la «plus en phase avec l’opinion et la sociologie de l’Ile-de-France».

Reine de l’absentéisme

Elue au conseil régional depuis 1994, elle n’est pas la plus assidue. «On a dû la voir deux ou trois fois, et je ne me souviens pas l’avoir jamais entendue», confie Jean-Paul Huchon, président PS de l’exécutif régional. Valérie Pécresse n’a pas été vue à la région entre décembre 2006 et l’annonce de sa candidature à l’été 2008, confirme le collaborateur d’un élu UMP. Un peu délicat… A ceux qui lui reprochent son absentéisme, la ministre réplique qu’elle avait largement de quoi s’occuper au ministère de l’Enseignement supérieur. «Quand je fais quelque chose, je le fais à fond. J’ai été l’une des élues les plus assidues jusqu’à ma nomination au gouvernement. Devenue ministre, j’ai eu des contraintes d’agenda très fortes.», a-t-elle répliqué dans le Journal du dimanche.

ALAIN AUFFRAY

*DEBAT AVEC ROGER KAROUTCHI : PARIS 15ème*

vendredi 6 février 2009

*Jean-François Lamour confirme son soutien à Roger Karoutchi pour les primaires en Ile-de-France*

***«Avec Huchon, la région n'est qu'un encéphalogramme plat»

Jugeant nécessaire d'insuffler de la dynamique au sein d'une région «où il ne se passe plus rien», Jean-François Lamour confirme son soutien à Roger Karoutchi pour les primaires en Ile-de-France.

Le Talk - Jean-François Lamour - Le Figaro
Le président du groupe UMP au conseil de Paris était l'invité du Talk.

***"MES QUATRE VERITES" : Roger KAROUTCHI...Flammarion!***

***Dîner du Cran: Patrick Lozès appelle à plus de "courage politique"***

***Patrick Lozès, président du Cran, a demandé jeudi soir, lors du dîner annuel de son mouvement, plus de "courage politique" pour "lancer le grand chantier de la diversité".

Parlant devant un parterre d'invités de tous bords, dont Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, le président du Conseil représentatif des associations noires (Cran) a déclaré que "ce qui manquait, en France, ce n'est ni la tolérance ni la générosité! C'est le courage politique! c'est un gouvernement qui n'ait pas peur, qui agisse!"
"Nous aspirons en 2009 à l'égalité promise en...1789", a-t-il lancé avant d'appeler à un "programme d'actions pour notre pays". Parmi les mesures préconisées, "l'attribution préférentielle de marchés publics aux entreprises qui appartiennent aux minorités visibles ou qui oeuvrent en faveur de la diversité".
Au cours de la soirée, plusieurs ministres sont venus saluer le Cran avant ou après la prestation télévisée du chef de l'Etat: Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, et Eric Besson, ministre de l'Immigration.
Yazid Sabeg, invité d'honneur de la soirée, a appuyé le discours de M. Lozès et souligné que "parmi les défis importants" qui se posent au pays, figure "la façon dont on va réaliser l'égalité réelle". "La situation se dégrade plutôt pour nos enfants (...) Si on n'agit pas vite et fort, on va construire un apartheid social et territorial", a-t-il dit.
"A quoi sert d'avoir des autoroutes, des industries florissantes, si notre cohésion sociale est minée?", a-t-il demandé. "Il suffit de regarder la couleur de nos assemblées et de nos entreprises pour voir l'ampleur du problème: c'est d'une pâleur, d'une blancheur et c'est pas très frais d'ailleurs!", a-t-il ajouté sous les applaudissements du public.
"Le processus sera long avant que l'on établisse l'égalité réelle", a-t-il ajouté, "c'est pour ça qu'il faut agir dès maintenant".
Des représentants de l'UMP étaient présents (Dominique Paillé et Axel Poniatowski) comme que du PS (Sandrine Mazetier, Jean-Marie Le Guen)...ainsi que Miss France, Chloë Mortaud.

PARIS (AFP)

***En effet, la diversité oui, mais : Tous les couleurs ("la couleur de nos assemblées"..Candidats : Elections européennes...), avoir l'expérience professionnelle...& le niveau intellectuel...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://fr-fr.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804

mercredi 4 février 2009

***Régionales : Pécresse chahutée, Karoutchi fait son show...***

Régionales : Pécresse chahutée, Karoutchi fait son show - Le Parisien
C'est au milieu des cris et de la pagaille que Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, et Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, ont participé au premier débat avant la primaire du 22 mars. Une primaire qui déterminera lequel des deux sera la tête de liste UMP pour les régionales en Ile-de-France. Organisé au Raincy (93), sur les terres d'Eric Raoult, proche de Karoutchi, le débat a donné l'avantage à ce dernier qui avait fait le plein de militants dans la salle. Résultat : quand Karoutchi était ovationné sur la scène, Pécresse devait essuyer quelques sifflets.


***A VOUS DE JUGER! : Pas besoin de sondage les militants parlent d'eux mêmes!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

***Régionales : le premier choc KAROUTCHI-Pécresse...***


***Mardi soir au Raincy, Roger Karoutchi et Valérie Pécresse se sont affrontés autour des six thèmes imposés, transports, économie, formation, environnement, logement et sécurité :

*Les deux candidats aux primaires en Ile-de-France ont débattu mardi soir en Seine-Saint-Denis sur les transports, l'économie ou la sécurité.

«Roger président !», «Allez Roger !», «Vas-y Valérie !», «Valérie présidente !». Foule et cohue. Mardi soir, c'était écharpes vertes pour Valérie Pécresse et casquette bleue pour Roger Karoutchi au centre culturel Thierry-Le Luron du Raincy, en Seine-Saint-Denis. Plusieurs centaines de militants sont venus soutenir leurs candidats respectifs pour le premier des huit débats en Ile-de-France. À l'issue, entre le 16 et le 22 mars, les adhérents UMP voteront pour leur tête de liste aux régionales en 2010.

Député maire de la commune, Éric Raoult a tenté de calmer les ardeurs de l'assemblée, en particulier des très réactifs «karoutchistes». «C'est la campagne que nous devrons mener face à la gauche qui sera la plus importante, pas les cris et les soutiens de ce soir. Nous sommes des militants, pas des groupies», leur a lancé celui qui, mardi soir, a tenté de ne pas manifester son statut de porte-parole officiel de la campagne du secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement.

De son côté, Christian Estrosi, le député maire de Nice, chargé par l'UMP d'arbitrer cette campagne, a invité les militants à se montrer «dignes de la confiance de Nicolas Sarkozy» et «à la hauteur de l'enjeu». «Aucun d'entre vous, leur a-t-il dit, ne veut que nous offrions l'image déplorable qu'a donnée le PS pendant leurs primaires».

Par précaution tout de même, en raison des tensions qui ont émaillé les derniers mois de cette campagne, tout était tiré au cordeau dans l'organisation de la soirée.

C'est un tirage au sort qui a décidé du premier intervenant, Valérie Pécresse. La ministre de l'Enseignement supérieur a vanté sa candidature, celle «de la fougue et de la jeunesse». L'urgence, a-t-elle souligné, consiste à «stopper la spirale de la défaite» en renouvelant «les équipes et les idées» avec deux priorités : la relance anticrise et les transports.

«Prendre la région aux sectaires»
Quelques minutes plus tard, horloge électronique projetée sur le mur à l'appui, Roger Karoutchi s'est emparé du micro. «Je suis peut-être, sûrement, sans doute, je le crois, le candidat de l'expérience et de la compétence, qui connaît les dossiers et qui est venu ici si souvent depuis dix ans que je me bats pour la région.» Fidèle à son registre de café-théâtre, le candidat s'est appliqué à emporter les rires de la salle en commentant, par le menu, «l'incapacité, la folie et les dérapages de la gauche».

L'un et l'autre savent que l'UMP a près de 200 000 voix à rattraper dans la région. Ils ont manifesté une égale volonté d'en découdre. «Je ne veux qu'une seule chose, a tonné Roger Karoutchi, c'est prendre la région aux sectaires et vous la rendre.» Applaudissements.

Ils savaient aussi que ce premier débat allait être décisif pour la suite de leur campagne. Et au travers des six thèmes imposés aux deux candidats - transports, économie, formation, environnement, logement et sécurité - Valérie Pécresse a défié les critiques, faisant preuve d'une rigoureuse connaissance des dossiers régionaux qu'elle a mis en perspective avec les enjeux nationaux.

«Il n'y a aucune fatalité, a-t-elle dit, pour l'immobilité de la région.» Voulant suivre les qualités de tribun de Roger Karoutchi, elle a promis aux Franciliens de les sortir de leurs « galères quotidiennes», «des transports à celles des ascenseurs en panne».

«Oui ça va être dur ! Ce sera une vraie bataille ! Et si vous m'investissez, je viendrai vous voir tous les jours !», a promis, plein d'espérance, un Roger Karoutchi enflammé devant une salle surchauffée par ses supporteurs. «Cette primaire ne doit pas nous diviser», a répondu Valérie Pécresse, invitant les militants à «conserver leur liberté de vote». Fin du premier épisode au son de La Marseillaise.

Sophie de Ravinel
Le Figaro
04/02/2009

***Roger KAROUTCHI : Enflammé devant une "salle surchauffée par ses supporteurs"!!!

A vous de juger!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO