mardi 17 février 2009

*Pour les régionales en Île-de-France : les candidats UMP fourbissent leurs armes*



***Drôle de campagne que celle des primaires pour l'investiture UMP aux régionales...:

Après une période de forte tension entre les deux candidats, voici venu le temps de la «mise entre parenthèses», côté Valérie Pécresse. En ces heures de grogne universitaire, «le travail gouvernemental prime». Mais pour conquérir les 70.000 militants UMP d'Ile-de-France mi-mars, aucun des deux camps ne semble prêt à déposer les armes. Etat des lieux.

●Les appuis
L'apparatchik Karoutchi peut assurément compter sur un nombre de soutiens plus important. Mais Valérie Pécresse attire à elle des noms souvent plus jeunes. L'ancien candidat, Jean-François Copé, et Jean Sarkozy, courtisé, ne devraient pas prendre de position officielle.

●Les militants
Roger Karoutchi revendique un «noyau dur» de 25 à 30 personnes qui coordonnent la campagne, de la stratégie Web aux casquettes. Ils se retrouvent une fois par semaine -le mercredi soir ou vendredi soir- dans un café du 5e arrondissement pour faire le point. Armée dans l'armée, les «JFK» - jeunes Franciliens pour Karoutchi - se sont fait remarquer lors du seul débat au Raincy. Chez Valérie Pécresse, seules 5 ou 6 personnes assistent à la réunion hebdomadaire, mais 500 «supporters actifs» militent en ligne.

●Les moyens
L'association Alternance pour l'Ile-de-France, créée en août 2008 pour la candidature de Roger Karoutchi, disposerait d'un budget de 30.000 euros (une centaine de donateurs). Le candidat aurait mis 7.500 euros de sa poche et dément utiliser les moyens de la région, comme le sous-entend parfois sa rivale. L'équivalent chez Valérie Pécresse, «Changer, c'est possible», disposerait de 10.000 euros (une quarantaine de donateurs) dont près de la moitié aurait été dépensée pour un sondage en janvier.

●L'emploi du temps
Jusqu'alors, les candidats enchaînaient une réunion publique chaque soir. Mais Roger Karoutchi entend désormais privilégier des cafés politiques, «plus conviviaux», ainsi que des déplacements thématiques. Valérie Pécresse, elle, ralentit le rythme en raison de l'actualité universitaire. Ce qui ne l'empêche pas d'honorer certains déplacements, comme la semaine dernière à Rambouillet ou demain à Eaubonne.

Alexandre Sulzer
20Minutes

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